Akhenaton tape du poing et dénonce le "racisme institutionnel" en France

Akhenaton tape du poing et dénonce le "racisme institutionnel" en France
Instagram @akhenatoniam

Le rappeur a déclenché une grosse polémique sur les réseaux sociaux, et au delà...

Akhenaton pousse un coup de gueule sur le Ramadan : la polémique qui enfle sur les réseaux

Un peu partout dans le monde, ce 28 février - et 1er mars en France - avait une signification particulière : c'était le lancement du jeûne du Ramadan, date importante pour tous les musulmans de la planète. A Londres, cet événement a été marqué par un rassemblement festif, avec de belles illuminations, histoire de marquer le coup comme il se doit. Un geste qui a fait grincer des dents Akhenaton, frustré de ne pas voir le même traitement en France. 

Sur son réseau social X, le rappeur marseillais a lâché un coup de gueule cinglant, dénonçant le "racisme institutionnel" du pays. 

Un message qui n’est évidemment pas passé inaperçu sur les réseaux, et qui a déclenché une avalanche de réactions

Akhenaton sous le feu des critiques

Certains internautes n’ont pas mâché leurs mots : "En France, vous voulez qu’on ne dise plus Joyeux Noël, mais qu’on vous dise Bon Ramadan…" ou encore "Si la France laïque ne te convient pas, tu sais quoi faire". D'autres ont souligné une mauvaise interprétation de la laïcité et ont rappelé que l'islam n'est pas une race.

L'affaire a pris une telle ampleur, au point que le sujet est venu sur la table de l'émission Les Grandes Gueules sur RMC. Un auditeur, Mohamed, a pris la défense d’Akhenaton tout en nuançant : "Il est allé trop loin, mais on stigmatise les musulmans en France. Il n’y a qu’ici que le Ramadan pose problème."

Un coup de sang, qui ne surprendra personne : ce n’est pas la première fois qu’Akhenaton dénonce l’attitude de la France envers l’islam. En 2015, il parlait déjà d’un pays devenu "islamophobe" après le 11 septembre, ou plus récemment, quand il se confiait sur le racisme subi par ses enfants, métis et musulmans. Un discours qui continue de diviser, et qui met en lumière une tension toujours bien présente...