Sadek, placé en détention provisoire pour avoir agressé le blogueur lyonnais Bassem Braïki en février dernier est sorti de prison aujourd'hui. Après avoir fait appel de sa détention provisoire, le rappeur parisien a ainsi pu sortir ce matin de la prison Saint-Quentin-Fallavier (Isère) dans laquelle il était enfermé. Il a été placé sous contrôle judiciaire.
C'est par un simple tweet que Sadek a annoncé sa liberté.
Je suis dehors les amis ... enfin à la maison , restez chez vous prenez soin de vous ❤️
— sadek (@Sadekniuum) March 26, 2020
A noter que la fin de sa détention provisoire n'a aucun rapport avec l'épidémie de coronavirus qui sévit en France et qui a conduit à la libération de milliers de détenus. Il n'a pas, à l'inverse de l'Américain 6ix9ine, tenté de jouer cette carte afin de recouvrer sa liberté. Le quotidien Le Parisien indique que "Sadek avait fait appel de son placement de détention provisoire dès son incarcération mi-février. La chambre d'instruction de la Cour d'appel de Lyon avait alors demandé une étude sur la faisabilité d'un bracelet électronique".
La décision de libérer Sadek a donc été prise hier. Il ne portera pas de bracelet électronique mais sera placé sous contrôle judicaire et devra se rendre deux fois par mois au commissariat. Il a aussi interdiction de se rendre dans le département du Rhöne où vit sa victime et ne doit en aucun cas prendre contact avec lui ou l'un de ses proches.
L'avocat de Sadek, cité par Le Parisien explique que le rappeur a "pris conscience de la nature des faits reprochés". Le rappeur de Neuilly-Plaisance avait très vite compris son erreur puisqu'il avait rapidement publié sur Instagram une vidéo où il expliquait avoir "cédé comme un imbécile à la violence, à la haine" tout en se déclarant prêt à payer pour son geste.