Une courte semaine s'est écoulée depuis la mise en garde à vue de Sadek suite à l'agression de Bassem. On en sait un peu plus sur les échanges entre le rappeur et les enquêteurs.
Comme depuis le début de cette histoire, Sadek n'a jamais démenti son implication ou bien minimiser ses actions. Très actif sur les réseaux sociaux, Johnny de Janeiro s'était expliqué le lendemain de son expédition lyonnaise pour justifier ses agissements. Aujourd'hui, c'est Le Parisien qui révèle les échanges entre Sadek et les forces de l'ordre. Le rappeur de Neuilly-Plaisance se justifie tout d'abord en disant, “La colère a pris le dessus. Je n’ai absolument pas maîtrisé mes gestes.”
Quant aux raisons pour lesquelles Sadek est passé à l'acte, il reste sincère et fournit aux forces de l'ordre la même version qu'il revendiquait déjà sur les réseaux sociaux : “Je prône le dialogue, la tolérance. Tandis que Braïki appelle à l’extermination de ceux qu’il appelle les ‘faibles Maghrébins de la capitale’. Il me décrédibilise auprès de sa communauté qui ne fait que grandir. Les attaques sont de plus en plus violentes et ont des conséquences sur ma vie. Impossible de sortir avec ma famille en public (…) Je reçois des messages affirmant que j’étais une p*te et que je pointerais bientôt au Pôle Emploi”.
D'ailleurs, l'avocat qui défend Sadek, Maitre Arié Halimi, a pointé du doigt l'inaction de la police face à ces menaces dont il avait été victime.
Le rappeur, dont le prochain album qu'il a beaucoup teasé sur Twitter est très attendu, n'a pas pu s'empêcher d'évoquer son avenir dans la musique : “J’ai été pris de remords, me rendant compte du mauvais exemple ridicule que je laissais avec les vidéos de l’agression. Je sais que ma carrière musicale est définitivement finie. Je regrette que tout cela se soit terminé dans la violence”.
Nous rappelons que Sadek est soumis à la présomption d'innocence.