Young Thug a un message pour ses fans

Toujours enfermé, le Thugger s'est adressé au public lors du Hot 97 Summer Jam.

Young Thug devait faire partie des nombreux artistes invités à se produire lors du Hot 97 Summer Jam. Evidemment, son arrestation a empêché le rappeur de monter sur scène, d'autant plus que la justice lui refuse pour le moment une liberté sous caution. Mais le Thugger a tout de même été présent lors de cet événement incontournable. Avant le passage de Fivio Foreign, une vidéo du natif d'Atlanta a été diffusée à l'intérieur du MetLife Stadium. DJ Khaled, Polo G et G Herbo sont notamment présents dans ce clip de soutien à Young Thug mais aussi Gunna. La vidéo s'est terminée par un message vocal préenregistré de Young Thug s'adressant à ses fans alors qu'il est toujours derrière les barreaux.

"Je veux juste dire merci à tous mes amis et à ma famille d'être venus et de nous avoir soutenus. Vous savez, votre soutien pendant cette période signifie beaucoup pour nous."

Young Thug a aussi encouragé le public présent et par extension les auditeurs de rap à soutenir la pétition Rap Music on Trial: Protect Black Art visant à empêcher la justice d'utiliser les paroles de rap devant les tribunaux comme preuves pour condamner les artistes.

"Il ne s'agit pas seulement de moi ou d'YSL. J'utilise toujours ma musique comme une forme d'expression artistique et maintenant, je me rends compte que les artistes et les rappeurs noirs n'ont pas cette liberté. S'il vous plaît tout le monde, signez cette pétition."

YOUNG THUG VICTIME DE SES PAROLES ?

Le Sénat de New York a adopté le mois dernier le projet de loi "Rap Music on Trial", limitant "l'admissibilité de preuves provenant de l'expression créative ou artistique d'un accusé dans une procédure pénale". Cependant, comme le montre l'affaire RICO de Thug et Gunna (qui a été déposée dans le comté de Fulton, en Géorgie), le problème est toujours répandu ailleurs aux États-Unis et les artistes, notamment les rappeurs, se mobilisent contre cette possibilité.

La pétition a été lancée la semaine dernière par des dirigeants de l'industrie musicale.

"Cette pratique n'est pas seulement une violation du premier amendement pour la parole et l'expression créative. Cela punit les communautés déjà marginalisées et fait taire leurs histoires de famille, de lutte, de survie et de triomphe. C'est une attaque racialement ciblée, et cette pratique honteuse et anti-américaine doit cesser."

C'est donc une question bien plus large que le rap.