Pas de répit pour Maes. Le rappeur de Sevran, qui a élu domicile à Dubaï après plusieurs embrouilles avec des gars de son quartier (incendies de voitures, coups de feu) autour de 2021, avait déjà été arrêté à Dubaï suite à une plainte dont on ne connait pas l'origine. Relâché peu de temps après, il a même fait plusieurs passages en France récemment. Mais ici aussi, il est apparemment visé par les tribunaux, pour des faits qui remonteraient à plusieurs années déjà.
En effet, on a appris dans la soirée d'hier qu'un mandat d'arrêt avait été émis par un tribunal parisien afin d'amener Maes devant la justice. Tout ça, car le rappeur ne se serait pas présenté en personne à son procès pour coups et blessures dans une affaire qui remonte à 2018. "Le tribunal avait demandé la comparution personnelle de M. Walid Georgey", a déclaré le président du tribunal correctionnel de Paris pour justifier la publication du mandat d'arrêt.
Du côté du rappeur, pas de réponse de sa part, mais son avocate a soutenu devant la justice que si Maes ne s'était pas présenté, c'est avant tout pour des raisons professionnelles qui l'ont retenu à Dubaï/ Notamment un showcase, mais aussi plusieurs sessions d'enregistrement en studio. La cour est malheureusement restée sourde à ces excuses : "On ne loue pas un studio le jour où on doit comparaître devant un tribunal, il savait que sa présence était indispensable", a déclaré la procureure.
Pour ce qui est des faits qui lui sont reprochés, on a notamment un fait de violences en réunion ayant entraîné 6 jours d'ITT, à la sortie d'un studio. Maes a cependant déjà indemnisé la victime qui a d'ailleurs retiré sa plainte depuis, sans se constituer partie civile. La prochaine audience aura lieu le 5 juin 2024. Toutes ces procédures pour une affaire quasiment déjà réglée et pour laquelle la victime a retiré sa plainte, c'est assez ridicule...