Sadek a fait un retour remarqué dans le game en 2023, avec beaucoup d'actu. Il aurait même pu en avoir encore plus, puisque c'est en 2023 que la guerre contre les influenceurs arnaqueurs, planqués à Dubaï pour la plupart, a vraiment explosé. Et cette guerre, c'est lui qui l'a lancée, à une époque où Booba tentait de protéger Marc Blata et ses amis (il s'en est passé des choses, en quelques mois...). Finalement, Johnny s'est "contenté" de nous préparer deux albums pour cette année.
Le deuxième, "Ouvert tout l'été", arrivera sur les plateformes le 16 juin. A cette occasion, le rappeur du 93 a été invité par Guillaume Pley dans son émission "Legend" et il s'est livré dans une longue interview, sur tout un tas de sujets. Sa santé mentale, physique, sa religion, son parcours, la prison, mais aussi ce qu'il pensait de l'industrie du rap, et du streaming par exemple, ainsi que de l'achat de streams : "Oui, bien sûr, c'est réel. C'est une chimère. On sait que c'est là, mais personne ne l'avouera. Personne ne dira "oui, moi j'achète du stream", affirme Sadek.
Il continue en déclarant : "Dès le moment où on a lié l'artistique à de la métrie, c'est à dire lui associer des chiffres, c'était foutu. Parce que l'artistique, qu'est-ce que c'est ? C'est subjectif. C'est pour ça qu'avant , il y avait des gens qui vont aimer Booba, d'autres vont aimer Rohff. Les deux se valent, donc on ne peut pas dire que l'un est plus fort que l'autre. Sauf que maintenant, quand on associe des chiffres, etc... Pour aller dans ce truc d'effet de groupe, de truc populaire, on va écouter ce qui fait le plus de chiffres", termine Sadek.
Des paroles évidemment très vraies, même si, on s'en doute, elles risquent de faire bien réagir sur les réseaux sociaux. Et vous, qu'en pensez-vous?