Hatik raconte le racket dont il a été victime

Hatik raconte le racket dont il a été victime
Hatik a traversé une période délicate.

Et revient sans hésitation sur cette période difficile.

Hatik a donné une interview durant laquelle il s’est livré sur des sujets divers et variés. Musique, projet, ambitions, il a parlé de tout et même du racket qu’il a subi par le passé.

Le vendredi 12 mai marquera la date de sortie du prochain projet de l’artiste, appelé "Niyya". Comme tout artiste en pleine promotion, Hatik se prête au jeu des questions réponses auprès de différents médias. Dernièrement, c’est dans l’émission "Sans filtre" de Rapelite qu’il a fait une apparition, pour un entretien justement, sans filtre et plein d’émotions. L’interprète de "Amnezia" est notamment revenu sur une période sombre de sa vie, celle durant laquelle il a été victime du racket. Il commence :

"C’est du racket tout simplement, pur et dur. On ne va pas se mentir, quand tu mens, que tu fais des manigances pour gratter 5000 euros, frère, en plus 5000 balles ! Tu as vu, quand on dit qu’une amitié ça vaut…je ne sais plus qui disait qu’une amitié sur le terrain, ça vaut 50 euros. Dans mon cas, ça ne vaut pas beaucoup plus. Moi, je l’ai pris sur le moment comme quelque chose de très dur à vivre et ça m’a déprimé".

Puis explique :

"C’est dur quand tu essaies de te dire, toute ta vie tu vas rester quelqu’un d’intègre, de fidèle, de loyal envers tes proches et c’est ce qui t’a fait grandir, ce qui t'a poussé à un moment donné dans ta carrière. On parle d’une force aussi, avoir un quartier, avoir des gens autour de soi, avoir des amis d’enfance, c’est une force, une énergie".

Dans son explication, le chanteur met également un point d’honneur à rappeler l’importance de s’entourer des bonnes personnes, quitte à faire du tri et à se séparer de certains éléments. Il poursuit :

"J’arrive à un âge où je n’ai plus le temps d’avoir des gens pas fiables autour de moi. Et les enjeux sont trop gros".

Lorsque son interlocuteur lui demande comment sans sortir (sans dépasser les bornes), lorsqu’on est victime de racket, Hatik rétorque :

"Déjà, il ne faut pas tomber dedans. Il faut mettre un maximum de barrières entre toi et un maximum de personnes. […] Il n’y a pas 50 options. Mets de bonnes intentions dans ce que tu fais, moi j’ai tellement prier gros. Et surtout, sois prêt au pire, attends-toi au pire, même si toi tu veux le meilleur. Pour ça, ça veut dire, bien s’entourer, bien s’équiper. Voilà c’est tout".

On sent au cours de l’interview que l’interprète de "Niyya" parle, malheureusement, d’expérience. Une chose est sûre, il en a tiré de bonnes leçons.