Booba mène la vie dure aux influenceurs et stars de télé-réalité depuis quelque temps. Récemment, le rappeur s’est entretenu avec le journal Libération et a expliqué en détail son objectif. Les "influvoleurs" n’ont qu’à bien se tenir !
Le monde de la télé-réalité fait encore couler beaucoup d’encre. Si on ne compte plus les nombreux scandales liés à certaines pratiques des influenceurs, ces derniers fascinent toujours autant (principalement les jeunes). Adulés ou détestés, il faut dire ce qui est, les stars de télé-réalités prennent beaucoup de place et les choses vont parfois trop loin. Un constat qui fait réagir de nombreuses personnes et une en particulier.
Depuis plusieurs semaines, Booba est en véritable guerre contre le monde de la télé-réalité et dénonce les arnaques de ceux qu’il appelle les "influvoleurs". Si les choses ont d’abord commencé sur les réseaux à travers des clashs notamment avec l’influenceur Marc Blata, les choses ont ensuite pris beaucoup d’ampleur. Par exemple, la célèbre manageuse d’influenceurs Magali Berdah a porté plainte contre lui pour cyberharcèlement. Cependant, il en faut plus pour stopper le Duc de Boulogne. En effet, ce dernier a pris les choses en main plus concrètement et a même proposé l’aide de ses avocats aux victimes, qui sont également invitées à témoigner.
Libération a publié une interview de Kopp le vendredi 29 juillet. Le journal l’avait contacté par téléphone pour en savoir plus sur ses intentions et c’est sans filtre que celui qui adore balancer des dossiers, s’est exprimé. Il commence par expliquer comment tout a commencé :
"C’est la découverte de leurs arnaques massives qui m’a révolté. A la base, je ne connais pas ces gens. Ils ne m’intéressent pas, et leurs émissions me donnent envie de vomir à chaque fois que je les vois à la télé. [...] Et plus je l’allumais [Marc Blata], plus j’explorais le monde de merde des influenceurs. J’ai découvert le rôle de leur pseudo manageuse, Magali Berdah, la reine de la futilité. Ça m’a donné envie de creuser pour comprendre. Comprendre pourquoi des milliers d’internautes les accusent d’escroquerie".
Il poursuit :
"Leur délire là, le dropshipping, c’est révoltant. Et moi, parce que j’ai de l’impact et que je suis suivi sur les réseaux, c’est ma mission de le dénoncer. [...] Le bus Booba est là pour embarquer tous ceux qui veulent les voir payer pour leurs délits. Maintenant que je suis lancé là-dedans, il faut que je termine".
B2O, qui n’est pas réputé pour être tendre avec ses ennemis, n’a pas mâché ses mots :
"Ça ne peut pas être un modèle pour la jeunesse d’être débiles, refaits et moches à ce point. [...] Moi, j’ai 45 ans, et ça ne me fait pas rire de les voir à la télé dans des émissions minables, ne sachant même pas parler français correctement. Il faut arrêter de promouvoir la connerie".
Puis continue :
"Ce qui me choque, c’est par exemple quand Maeva Ghennam, la vingtaine, vient dire sur Instagram qu’elle s’est fait faire un vagin de fille de 12 ans, et que derrière un chirurgien de 50 ans confirme. C’est quoi ça ? C’est pas possible franchement".
Le combat de l’artiste est donc loin d’être terminé et semble seulement commencer. Ses avocats ont depuis fait plusieurs signalements et déposé plusieurs plaintes en justice. Booba ne va pas les lâcher !
A la une de @libe ce vendredi :
— Libération (@libe) July 28, 2022
🤳 @booba VS les influenceurs : arnaques, frime et putaclicshttps://t.co/nj2k4mQp7h pic.twitter.com/4NGnKUF58t