Le mystère a toujours été un des éléments clés de l'art de PNL, ainsi que de leur "marketing". S'ils ont semé quelques indices concernant leur vie passée, notamment au niveau familial, le fait qu'ils n'ont jamais donné d'interview et n'ont jamais rien expliqué clairement, continue de faire fantasmer les fans. Du coup, ils sont nombreux à se lancer dans des grandes recherches, dans les tréfonds d'Internet, afin de ressortir les plus vieux morceaux de Ademo et NOS.
Et cette semaine, certains internautes ont fait de sacrées trouvailles. Et notamment Perte45, sur Twitter, qui a déterré un des tous premiers morceaux où on peut entendre la voix de N.O.S. La recherche était difficile, car l'artiste n'avait alors pas le même pseudo qu'aujourd'hui. Il s'appelait Nosta-J, un nom bien à l'ancienne, et on comprend mieux d'où vient son actuel pseudonyme à trois lettres. Le jeune rappeur avait posé plusieurs couplets sur une compilation spécial 91, sortie le 30 janvier 2007.
Le projet s'appelle visiblement "Urban Style Volume 1", et il n’est disponible que sur Bandcamp, le site spécialisé dans les mixtapes. On retrouve même Sinik sur la compilation, c'est vous dire si ça date ! Mals1 a d'ailleurs posé sur le même morceau que N.O.S., mais c'est le morceau "La Maille" qui a resurgi sur les réseaux. Un morceau vraiment old school et bien racailleux, dans le plus pur style du 91 des années 2000. Forcément, rien à voir avec la musique développée par PNL, bien plus aérienne.
[Archive Exclusive PNL]
— THE WORLD 🎬 (@theworld_rap) May 4, 2023
« Tarterêts c’est là ou je pieute » 🏢
Voici le tout premier son de N.O.S qui existe 🎧
Il s’appelait encore « Nostal-J » à cette époque 🥶
Le son se trouve dans les abysses d’internet, sur une compil du 91 où l’on retrouve notamment ADEMO 💿 pic.twitter.com/gqQ7Ke3QHM
Quant à l'actualité du groupe, rien de nouveau depuis leur grande tournée en France. Les fans continuent de guêter chaque indice comme s'il nous apprenait la sortie d'un nouvel album, mais les Deux Frères ne semblent pas presser de revenir.