Salut Lyms, merci de nous répondre ! Comment vas-tu ?
Salut l’équipe, bah écoute ça va nickel ! On est en pleine sortie de projet du coup, voilà, concentré comme jamais !
On sait que tu baignes dans la musique depuis enfant, pourrais-tu nous retracer ton parcours jusqu'ici ?
Oui ! J’ai commencé avec mon frérot de toujours, Maga, avec qui on avait un groupe. Ensuite lui a dû arrêter pour des gros soucis de santé du coup j’ai continué solo, sans jamais rien sortir. J’ai d’emménagé à Toulon et là bas aussi j’avais un groupe, ça c’est un peu plus mal passé mais ça m’a beaucoup aidé ! Du coup j’ai décidé de revenir à la source, Sète. Je suis parti vivre chez ma grand mère et là bas j’ai commencé une carrière solo. Maintenant je suis en interview avec vous !
Tu as commencé le rap avec le titre "Qui aura notre peau", une reprise d'un titre de Sultan, Youssoupha, R.E.D.K et Canardo. Quels autres artistes ont eu une influence sur ta carrière et ton style musical ?
Niveau influences j’aimais vraiment Sexion d’Assaut ou encore Soprano Psy 4, Gims... Dans le Raï j’aimais beaucoup Khaled ou Hasni et dans la musique française, Montanier ou encore Balavoine.
L'été dernier, tu as marqué les esprits avec le titre "Comme les autres" featuring Kanoe qui cumule plus de 2 millions de vues, comment est née cette collaboration ?
Bah écoute déjà ça me fait plaisir que le titre soit à plus de 2 millions de vues ! La collaboration s’est faite le plus naturellement possible. Comme quoi, la musique c’est ça aussi c’est pas que du calcul ! Kanoe c’est comme un petit frère pour moi et je pense que pour lui je suis comme un grand frère, on a fait une collaboration et on en fera encore pleins, ne vous inquiétez pas !
Ton EP "7 vie 2", suite de ton EP "7 vie" est sorti le 2 juillet, peux tu nous expliquer le choix de ce titre ?
C’est une idée qu’on a eu avec toute l’équipe vu que je suis de Sète, c’est une façon de rendre hommage à la ville tout en faisant un jeu de mot. Il y a beaucoup d’émotions dans une vie, on a donc décidé d’offrir "7 vie" aux gens, 7 morceaux différents avec une histoire différente et des styles différents. Je pense que c’est ça qui me différencie des autres artistes, dans un projet il n’y aura jamais plusieurs sons qui se ressemblent.
Récemment tu nous a dévoilé le clip "Dernier soupir", premier extrait de l'album, dans lequel tu fais ressortir beaucoup d'émotions. Quel message souhaites-tu faire passer en abordant des sujets si profonds ?
En fait, quand j’écris des morceaux comme ça, car je compte en sortir encore, je ne me dis pas "Tiens, il faut que je parle de ci ou ça !". Non, j’écris tout ce qui me passe par la tête et qui me touche énormément, j’essaye juste de l’écrire d’une autre façon. Dans ce morceau je parle de racisme, de la Palestine, des Ouïghours... sans rentrer dans le vif du sujet. Et ça, peu de gens l’ont remarqué. Je parle de beaucoup de choses actuelles mais de manière à ce que les gens puissent chanter les paroles eux même sans s’en rendre compte. Je suis sûr qu'il y a déjà un raciste qui a chanté ma musique !
On découvre dans la tracklist de ton album des collaborations avec Dieson Samba, Thabiti et Dystinct. Lequel de ces feats as-tu pris le plus de plaisir à enregistrer ?
Sincèrement, j’ai pris du plaisir avec les trois. C’est des gars qui aiment la musique et qui connaissent leur sujet. Je garde un bon souvenir de chaque session mais je pense que la session avec Thabiti était la plus lourde émotionnellement parce que je savais qu’on venait de sortir un vrai son d’été ! Pareil avec Dieson, il est venu à mon séminaire et on a envoyé fort. Je suis allé sur un terrain que je ne connaissais pas, le Kompa, et j’ai grave kiffé ! Du coup c’est aussi une session que j’ai apprécié. Quant à Dystinct, je l'ai emmené sur de la Drill et je l'ai fait chanter en français ! Il faut en parler de tout ça les mecs !
En parlant de collaborations, avec qui aimerais-tu travailler prochainement ?
Mon feat de rêve ça serait Soprano, je ne l'ai jamais caché. Mais ensuite, j’aimerais faire Alonzo, Jul, Soolking, Franglish, Dadju, Dinos, Niro, L'Algerino, Hamza… Bref, je peux en sortir encore mais ça c’est ceux avec qui on ferait un tube à coup sûr !
Comment te sens-tu après la sortie de ce nouvel EP et quelles sont tes espérances ?
Écoute, je me sens bien. Quand t’es en développement comme moi, même avec un projet de qualité comme on a fait t’es jamais sûr de faire du bruit. Moi j’espère juste faire mieux que le premier projet et que les gens captent mon délire, qu'ils remarquent Lyms et que je me fasse une nom dans le paysage.
Et maintenant, pour finir, que pouvons-nous te souhaiter pour la suite ?
Un single d’or ! Non, plus sérieusement : continuer comme ça et continuer à donner du plaisir à des fans qui peuvent te suivre jusqu’au Pôle Nord !
Merci Lyms, à bientôt !