Tout a été dit ou presque sur PNL, le groupe, qui vient de sortir son très attendu ''Dans La Légende'' se classe comme un énorme phénomène populaire. Du genre à bousculer les codes, Peace'N'Lovés a été autopsié par tous les médias de la presse spécialisée, mais pas seulement.
Ainsi ce sont d'autres noms, pas franchement habitués à parler rap, qui se sont penchés dessus avec plus ou moins de talent : France Culture, Libération, mais également Le Monde.
Morceaux choisis :
France Culture : ''Mais pourquoi tout le monde aime PNL, des quartiers populaires aux cercles bobos? Impossible de réellement trouver dans les morceaux un discours sur quoique ce soit, par ailleurs les textes alignent régulièrement les mêmes insultes homophobes et misogynes, qui font tellement partie désormais des codes que certains peut-être ne les entendent plus''.
Libération : ''Côté musique, le son est deep, électronique, soutenu par des nappes synthétiques aqueuses comme on pensait ne jamais en entendre dans un disque de rap. Les voix difficilement dissociables d'Ademo et N.O.S, dont personne ne sait encore qu'ils s'appellent Tarik et Nabil Andrieu et qu'ils ne débarquent pas de nulle part, s'accommodent de l'autotune dans une relation symbiotique jamais entendue en France, qui évoque le transhumanisme hip-hop des pionniers américains Future ou Lil Wayne''.
Le Monde : ''Comment résister à l’hystérie collective autour du groupe de rap PNL ? Certains resteront sans doute hermétiques à leur univers par principe, par fidélité à une tradition politique et littéraire du rap français, et la fascination que le duo suscite peut paraître démesurée. Mutique en public, PNL bouleverse les codes esthétiques et moraux d’une musique devenue la variété de toute une jeunesse, de tout un pays, comme l’illustrent les dix-huit chansons de leur troisième album, Dans la légende''.