Akhenaton détruit le gouvernement : "j'attends donc la fin de leur monde"

Akhenaton détruit le gouvernement : "j'attends donc la fin de leur monde"

Akh a poussé un coup de gueule pour soutenir le 10 septembre, et en a profité pour balancer quelques missiles.

On a l'habitude de dire que les rappeurs ne prennent quasiment plus position aujourd'hui, déjà parce qu'il y en a plein qui n'en ont pas les moyens intellectuels. Ensuite, ils ont aussi peur de se positionner sur les questions politiques de peur de se couper d'une partie de leur fanbase, car aujourd'hui, même les fafs sont des consommateurs de rap. Heureusement, il reste les anciens comme Akhenaton, qui n'en ont plus rien à foutre du rap game car ils n'ont plus rien à prouver, et qui n'hésitent pas à balancer des missiles contre le gouvernement ou à soutenir des mouvements sociaux comme cette semaine avec le 10 septembre.

Le membre d'IAM n'a jamais perdu une occasion d'allumer ce qui ne lui plaisait pas dans notre pays. En musique parfois, comme dans "Petit Frère", "Demain c'est loin" ou "La Fin de leur monde", mais aussi en prenant la parole dans les médias ou sur les réseaux sociaux pour dénoncer des choses qui ne lui plaisent pas. Et cette semaine, Akhenaton a pris ses réseaux sociaux pour apporter son soutien à la mobilisation du 10 septembre, en affirmant qu'en tant que patron de PME, il avait encouragé ses employés à faire grève pour demander plus de justice sociale et d'humanité de la part de ceux qui nous gouvernent.

Il a également mentionné le fait tous les médias s'accordent pour dire que le mouvement a été "récupéré par l'ultra gauche", ce qui est une énorme connerie selon lui. Ni la CGT, ni LFI ne peuvent être qualifiés d'ultra gauche d'après lui, puisque les idées qu'ils défendent sont simplement celles de la gauche "classique" d'il y a 30 ou 40 ans. Akhenaton affirme au contraire que c'est la société dans son ensemble qui est en train de basculer vers l'extrême droite et qui cherche à qualifier "d'ultra gauche" tout ce qui ne va pas dans leur sens.

Dans d'autres tweets, il s'en est également pris au nouveau premier ministre français, Sébastien Lecornu ainsi qu'au gouvernement qu'il qualifie "d'extrême centre". Qu'on soit d'accord ou aps avec lui, on salue le fait que des rappeurs osent à nouveau reparler de politique, de manière un peu plus posée que le morceau anti-FN pas ouf qui avait été fait il y a quelques mois. Il se permet même une petite référence à un de ses morceaux classiques, en disant qu'il attend "la fin de leur monde", un morceau qui dont le constat est toujours aussi alors qu'il est sorti il y a 20 ans.



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