Koba LaD : un an de prison ferme requis contre le rappeur

Koba LaD : un an de prison ferme requis contre le rappeur

Ce 14 novembre 2024, le rappeur Koba LaD comparaissait pour une affaire de séquestration, datant de 2022. Le parquet a d’ailleurs requis un an de prison ferme à son encontre.

Actuellement en détention provisoire dans le cadre d’un accident de la route qui s’est avéré mortel, au mois de septembre dernier, Koba LaD comparaissait devant le tribunal de Melun, en Seine-et-Marne, à propos d’une tout autre affaire. Lors des auditions, le procureur a concédé des “doutes”, dans un dossier “un peu vide”. Il a donc requis deux ans de prison, dont un avec sursis, pour les seuls coups. La séquestration n’ayant pas été retenue. En effet, les zones d’ombre autour de cette affaire sont nombreuses. Les preuves utilisées contre lui seraient seulement des allusions aux faits, dans certains de ces titres. Toutefois, la défense est très claire :

On ne peut pas utiliser des phrases de musique pour des affaires judiciaires. C’est du divertissement”.

De son côté, la victime, qui a porté plainte pour détournement d’argent, affirme avoir subi des menaces et des intimidations, depuis sa prise de parole. Elle aurait même trouvé un chat égorgé sur sa place de parking. Quant aux co-prévenus de Koba LaD, ils dénoncent des faits “totalement faux” et demandent une relaxe.

Une affaire bien sombre

Le rappeur Koba LaD était donc jugé avec trois de ses associés pour avoir violenté son manager, Marvin I., dit “Deuspi”, afin de l’obliger à rembourser une certaine somme d’argent et rompre leurs liens contractuels. D’après les dires de la victime, les faits se seraient déroulés au mois d’avril 2022. Il aurait été emmené de force dans un entrepôt désaffecté de l’Essonne, passé à tabac, et séquestré pendant plusieurs heures. Il aurait ensuite été relâché devant le domicile de sa compagne, qui était elle aussi séquestrée. La jeune femme a d’ailleurs témoigné en sa faveur, racontant sa propre version des faits, avec beaucoup d’émotion :

Ils disaient : ‘Il faut qu’il signe, il faut qu’il signe’. Ils voulaient que Monsieur I. signe une rupture de contrat”.

Particulièrement à l’aise dans le box des accusés, Koba LaD a reconnu une bagarre qui se serait déroulée dans la rue, mais réfute toute séquestration. Il raconte : “On s’est roulés par terre, et on s’est battus”. Le jugement sera rendu le 5 décembre 2024.