Freeze Corleone : la justice autorise ses concerts au Zenith de Paris

Freeze Corleone : la justice autorise ses concerts au Zenith de Paris
Freeze Corleone va pouvoir monter sur scène.

Elle a suspendu l'annulation de la préfecture de Paris.

Quand il montera ce soir sur la scène du Zenith pour performer avec tous ses potes du 667, Freeze Corleone repensera certainement à l'ascenseur émotionnel qu'il a vécu tout au long de la scène. Au début de la semaine, il se préparait à donner deux concerts au Zenith de Paris ce vendredi 24 novembre et ce samedi 25. Puis, la préfecture de Police a annulé ces deux événements et enfin la justice a cassé cette décision et autorise finalement Freeze à monter sur scène. C'est le rappeur lui-même qui a partagé la nouvelle sur les réseaux sociaux en publiant purement et simplement la décision de justice. On savait que ses avocats, ceux du 667 et ceux de sa production avait introduit des recours mais disons-le franchement, on n'avait pas vraiment d'espoir qu'ils aboutissent. Mais contre toute attente, la justice a déjugé la préfecture de police et a autorisé Freeze à monter sur scène non seulement ce soir avec le 667 mais aussi demain, en solo.

Dans ce document, on peut lire notamment que Freeze et ses avocats ont parlé plainte pour "atteinte grave et manifestement illégale aux libertés d'expression, d'entreprendre et de réunion" et précise que "l'interdiction n'est ni nécessaire, ni adaptée, ni proportionnée". Le texte rappelle aussi que les textes incriminés et cités par la préfecture de police ne figurent pas sur aucune des setlist des deux concerts et rappelle que si Freeze a déjà été poursuivi pour les faits qui lui sont reprochés dans cette interdiction, ils ont été classés sans suite. Résultats, la conclusion est sans appel : Freeze est autorisé à la fois à se produire ce soir pour le concert du 667 mais aussi à donner le sien, en solo, samedi 25 novembre.

"Il résulte de ce qui précède qu'en prenant l'arrêté d'interdiction contesté, le préfet de police a porté une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté d'expression, à la liberté d'entreprendre et à la liberté de réunion. Par suite et en raison de la proximité des dates de spectacle, l'exécution de l'arrêté litigieux doit être suspendu."