Exilé à Dubaï depuis la fin de l'année dernière, Maes a détaillé la raison de ce départ au micro de Guillaume Pley. Dans l'émission "Legend" diffusée sur YouTube et publiée le 17 février dernier, le rappeur de Sevran raconte pourquoi il a dû quitter son quartier.
"Je suis parti à Dubaï après que des véhicules de mon clip ont été brûlés par des jaloux de ma cité [...] On a essayé de me racketter, je me suis dit, mais, d'habitude c'est moi qui fais ça aux gens (rires)."
Même s'il en parle avec humour, l'auteur de "Galactic" à quand même dû faire bouger sa femme, enceinte à l'époque, sa fille, sa mère et même sa belle-famille. Il avoue craindre pour leur sécurité. Le rappeur ne semble plus être le bienvenu dans son quartier. Ses amis y seraient également en danger, puisque Maes avoue devoir garder ses dernières relations sur places cachées, pour leur éviter des problèmes.
"J'ai des amis là-bas, mais mes amis là-bas, je les cache, je les préserve. Pour qu'ils n'aient pas de répercussion ou qu'eux-mêmes ne soient amenés à faire quelques choses..."
Quand Guillaume Pley revient sur les fameuses histoires de fusillades survenues en 2022, Maes semble gêné et élude rapidement la question :
"Il y a des gens qui se sont fait tirer dessus, mais je n'ai rien à voir ni avec les personnes qui se sont fait tirer dessus, ni avec les personnes qui se font tirer dessus après le clip. Je n'ai rien avoir avec ça, je n'ai jamais tenu une arme de ma vie"
La réaction du rappeur témoigne d'une volonté de se tenir à l'écart de ces histoires, qui paraissent être encore très sensibles. Maes avouera même à la fin du passage devoir s'entourer d'un service de sécurité lors de ses visites en France.