Booba valide Orelsan, PNL et Ninho

Quand le Duc parle de musique, on l'écoute.

Alors que le clash avec Rohff bat son plein, Booba a quand même trouvé le temps de donner une grande interview au Parisien lors de son passage aux Francofolies de la Rochelle. Il n'a éludé aucun sujet, de sa bataille contre les influenceurs aux répercussions que cela a dans sa vie, à ses clashs notamment contre Vald et Rohff, à ses prises de position anti-vaccin ou encore la prison. Mais ce qui nous intéresse le plus, c'est bien quand il parle de musique, parce que c'est quand même là qu'il est le plus intéressant. Néanmoins, on vous conseille l'interview dans le quotidien, elle résume bien qui est aujourd'hui Booba.

On apprend ainsi qu'Orelsan, Ninho, Gazo et PNL et même Vald sont des rappeurs qui trouvent grâce à ses yeux.

"Objectivement Orelsan, même si ce n’est pas mon truc, même Vald. Il triche mais il écrit super bien. Avant qu’on ne se clashe, on devait faire quelque chose ensemble. Très belle écriture. Comme le Damso des débuts. Le deuxième couplet de « Paris c’est loin », c’est waouh ! Ninho est fort, Gazo qui marche bien, qui envoie en termes de rap. PNL, mais c’est comme un grand joueur qui joue jamais. Moi, je suis productif…"

Il a aussi un mot pour Bigflo et Oli et leur morceau titré avec son nom.

"C’est toujours flatteur. Et j’ai bien aimé leur approche, leur respect de mon caractère. Ils font un autre truc, mais ils le font bien…"

Plus loin, après une question sur le Stade de France (Booba y sera en concert sold-out le 3 septembre), il se réjouit d'avoir rempli l'arène juste avec le soutien de son public.

"Je veux toujours plus. C’est la consécration, quoi. Et plus c’est de larmes et de sang. Je l’ai rempli sans TF 1, sans NRJ, sans piston, sans Victoires de la musique. C’est une victoire pour moi et surtout pour mon public, qui m’a toujours soutenu. Moi, à chaque fois, je sors des flammes."

Mais il n'a pas pu s'empêcher, quand même, de régler certains comptes avec ses anciens protégés, Kaaris et Damso.

"On en a poussé plus d’un, Damso, Kaaris, mais ils ont voulu devenir Jedi sans passer par Dagobah et les marécages. Leur entourage a pris la grosse tête et ils n’ont pas fini la formation. Damso par exemple, je l’ai découvert il rappait dans la rue, je l’ai conseillé, je suis allé chez lui, en Belgique. Et puis il a pris une nouvelle manageuse et il me traitait ensuite comme je traite les maisons de disques, comme des manutentionnaires, alors que j’étais son producteur… Je n’ai pas la science infuse, mais la loyauté, le respect, c’est le minimum."

Du B2O dans le texte...