Booba a été pris pour cible par le magazine "Valeurs actuelles" pour avoir partagé une pétition visant à bannir Eric Zemmour des médias. Evidemment, cette publication a été suivie d'effet notamment par des membres du Rassemblement National comme Jean Messiha qui veut interdire le rappeur de donner des concerts en France en réaction. Cette proposition a été jugée tellement ridicule par le Duc qu'il l'a juste retweeté, sans même rien y ajouter. Et pour faire bonne mesure, il a aussi partagé la réponse de Priscillia Ludosky, à l'initiative de cette pétition et du mouvement des Gilets jaunes. Le tout se passant allégrement de commentaires.
Jean Messiha est donc allé chercher des lyrics de Booba, les a complètement sortis de leur contexte, c'est-à-dire un morceau en entier pour les balancer ainsi sur Twitter et essayer de démontrer que Booba est un homme tout aussi dangereux pour ses idées que ne peut l'être Zemmour qui, lui, a pignon sur rue et surtout sa place réservée dans tous les médias.
— Booba (@booba) June 27, 2020
Et de citer des paroles comme "J’aime voir des CRS morts", "Quand je vois la France jambes écartées, j’encule sans huile", "La France un pays libre ? Tu vas bouffer du calibre". Et de demander ensuite qu'on l'interdise de concerts en France. Mais si la liberté de paroles et d'expression vaut pour Zemmour, elle vaut aussi pour Booba non ? Sans en rajouter, le Duc a reçu le soutien indirect de Priscillia Ludosky. Elle reprend également le tweet de l'homme politique et rappelle que les membres du RN l'ont "traitée de négresse, de Darwin" et qu'un candidat aux élections municipales sur une liste RN l'ait aussi "traitée de singe"... On vous laisse lire, c'est assez explicite...
— Booba (@booba) June 27, 2020
Mais attention tout de même, avec des façons de procéder similaires, La Rumeur, Monsieur R, Sniper, NTM ou encore Youssoupha ont eu des démélés avec la justice à cause de paroles de chansons. Malheureusement, le Duc n'est pas à l'abri d'un passage devant les tribunaux...
Grégory Curot