On le sait, les clashs sont une des caractéristiques fortes de la carrière de Booba. Alors, forcément, le Chroniqueur Sale lui a posé des questions sur ça. Le Duc ne se défile pas mais tient à rappeler qu'il n'en a pas tant que ça (La Fouine, Gims, Kaaris, Damso, Rohff au minimum quand même...) Et qu'on oublie tous les rappeurs avec qui il n'est pas en clash. Par contre, quand il se lance dedans, c'est que cela devient la seule solution et que rien d'autre n'est possible, comme dans celui qui l'oppose à Housni dont il rappelle tout de même qu'il n'est pas à l'origine...
"Les clashs, c'est pas calculé. Ça arrive, et je gère. Le clash avec Rohff par exemple, je ne cherche pas à rentrer en clash, ni à rentrer en paix, je ne cherche rien. Le gars va à Skyrock, je ne suis même pas concerné, il y a rien et il dit à Fred : "ouais je ne suis pas comme l'autre zoulette de Booba" [...] Il s'attaque à moi, il veut me clasher, le rap c'est tout ce que j'ai dans la vie. Ça veut dire que toi tu es là, tu es en train d'essayer de m'éteindre ? Il va y en avoir un qui va rester par terre."
Il insiste ensuite sur le fait qu'il vaut mieux avoir du courage pour s'aventurer dans un conflit avec lui.
"Le clash, c'est toujours bien tant que tu les gagnes. Quand tu es en clash avec moi, c'est magnifique. Les gens me disent, tu leur donnes du buzz, tu leur donnes du buzz. Sauf qu'il faut gagner le clash. Parce que moi je te donne mon buzz, tu viens avec moi là-haut, au sommet de la colline mais quand j'enlève le tabouret, j'espère que tu bien accroché parce que plus haut tu es monté, plus dure sera la chute."
Et surtout que le clash est la derrière solution, la voie sans retour quand tout le reste a échoué.
"Moi, quand je pars en clash, c'est que la barrière de la réconciliation, de la négociation, de la parlotte a été franchie. Je ne reviens pas. Je ne clashe pas pour rien. Si on part dans le truc, à moins que je sois en tort mais c'est rare parce que je réfléchis bien avant de me lancer, il n'y a pas de retour en arrière."