Booba continue de s'en prendre à Médine

Le Duc n’a pas lâché l’affaire.

Booba s’est opposé à Médine sur les présidentielles. Un désaccord qui semblait s’être arrêté jusqu’à ce que le Duc réitère, en clashant à nouveau le rappeur havrais sur Instagram.

On peut dire que les élections présidentielles 2022 auront bien secoué la France. Une nouvelle fois (comme en 2017), les résultats du premier tour ont mené Emmanuel Macron et Marine Le Pen, face à face au second tour, jusqu’à la réélection du président sortant annoncé le dimanche 24 avril. Le résultat du premier tour avait beaucoup fait jaser, notamment dans le rap game et certains rappeurs se sont même mobilisés. Ils étaient quelques-uns à avoir appelé à faire barrage à l’extrême droite et au Rassemblement National en votant pour Emmanuel Macron. Un point de vue non partagé par Booba, qui, lui, préfère ne pas faire un choix entre "la peste et le choléra".

Si Kopp s’est d’abord moqué du soutien de Koba La D pour Macron sur ses réseaux, il s’en est ensuite pris à Médine pour les mêmes raisons. Sur Instagram, il disait notamment regretter sa collaboration avec l’artiste sur le morceau "Kyll" et ne pas comprendre qu’il préfère voter plutôt que de s’abstenir. Médine lui avait répondu qu’il combattait simplement "un ennemi après l’autre", mais Booba ne semble pas avoir été convaincu. En effet, lui qui n’avait pas donné de réponse aux arguments de Médine, il ne sera pas resté silencieux bien longtemps.

Juste avant le second tour, le rappeur qui dévoilera en mai "Médine France", a pris une nouvelle fois position. Pour Konbini, il a interprété en freestyle son titre "Généric", extrait de son prochain album. Un titre dans lequel il fait front à l’extrême droite, comme à son habitude. Il n’en fallait pas moins pour faire réagir le Duc qui a partagé, en story du compte OKLM, l’extrait avec en légende : "Pardonnez-moi d’avoir collaboré avec cet individu multi-visages, j’ai été dupé !!! Pardon". Il ajoute ensuite : "Grand bravo !!! On vote pour l’ennemi pour combattre l’ennemi !".

Les élections divisent encore et toujours…

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