Moha La Squale était visé par pas moins de six plaintes d'ex-petites amies. Mercredi 16 juin, il a été mis en examen pour "violences par conjoint", "agression sexuelle par conjoint", "menaces de mort par conjoint" et "séquestrations sur différentes victimes" selon les informations dévoilées par Le Monde citant une source judiciaire proche de l'enquête.
Depuis septembre 2020, date des premières révélations, on savait que le rappeur de La Banane aurait à répondre de chefs d'accusation très graves et que plusieurs plaintes avaient été déposées contre lui par au moins six plaigantes qui l'ont notamment accusé de violences, séquestration et agressions sexuelles. A la suite d'une information judicaire ouverte mercredi, l'artiste, déjà en garde-à-vue depuis lundi, a ensuite été présenté à un juge avant d'être placé sous contrôle judicaire. Selon Le Monde, au cours des derniers jours, il aurait été confronté au moins à une des plaignantes.
Cité par le quotidien national, Me Thibault Stumm, l'avocat de quatre des victimes, s'est félicité de cette "première étape".
"Les investigations ont démontré combien la parole de mes clientes est aussi fiable que constante. C’est une grande satisfaction pour mes clientes qui vivent depuis des mois sous la pression de cette affaire. Par cette mise en examen, le juge a pleinement constaté l’existence d’indices graves et concordants. Gardons à l’esprit qu’il s’agit seulement d’une première étape."
Moha La Squale est déjà sous le coup d'une décision de justice puisque fin avril, il a été condamné à six mois de détention à domicile sous surveillance électronique dans un autre dossier, pour refus d’obtempérer, outrage et rébellion lors d’un contrôle de police l’an dernier à Paris.