On ne sait pas vraiment comment le dire sans être trivial mais Moha La Squale est dans la sauce. Et plus les jours passent, plus il s'y enfonce profondément. Le rappeur de la Banane est maintenant visé par une cinquième plainte pour "séquestration" cette fois et pourrait rapidement faire l'objet d'une sixième accusation.
Il semble bien que les problèmes judicaires ne débutent à peine pour Moha La Squale. Déjà visé par des plaintes de quatre jeunes femmes pour "agressions sexuelles" et "violences", le rappeur passé par le cours Florent fait l'objet d'une cinquième plainte pour séquestration alors qu'une enquête est déjà en cours et que les témoignages de ses victimes présumées font froid dans le dos. C'est le quotidien 20 Minutes qui a appris de la bouche de l'avocat de la plaignante, Me Thibault Stumm, qu'elles étaient maintenant cinq à accuser Moha La Squale de violence. Cette fois vient s'ajouter la "séquestration" à la violence. Selon l'avocat, sa plaignante, âgée d'une vingtaine d'années, qui avait une relation irrégulière avec le rappeur se plaint pour des faits s'étant déroulés en 2020. Contacté par 20 Minutes, le parquet de Paris a confirmé la réception de cette plainte, aujourd'hui en cours d'examen.
Me Thibault Stumm est aussi celui de trois autres victimes présumées, toutes d'anciennes petites-amies de Moha La Squale dont l'histoire est sensiblement la même. Crises de jalousie, manque de confiance en soi, insultes, gifles puis une escalade de violence allant jusqu'à des menaces de mort, des coups et des étranglements. Leurs témoignages ont permis à la justice d'ouvrir une enquête pour "violences volontaires", "agressions sexuelles" et "menaces de mort",
Une quatrième victime présumée, défendue par un autre avocat a elle aussi porté plainte pour les mêmes raisons quelques jours plus tard et Me Thibault Stumm a confié à 20 Minutes qu'il avait été contacté par une potentielle sixième victime qui avait déjà déposée plainte pour "violence" contre le rappeur en 2011. Elle était ensuite revenue sur ses déclarations à la suite de "pressions subies de la part de Moha La Squale et de sa famille", selon ses propres dires.
Cette affaire est donc loin d'être terminée et la libération de la parole des victimes présumées de Moha La Squale pourrait peut-être donner le courage à d'autres jeunes femmes de témoigner. L'addition, déjà salée, pourrait être encore plus lourde...