On a un peu l'impression d'être dans une sorte de boucle infernale depuis quelques années. Dans une sorte de scénario morbide et triste qui se répète inlassablement, tous les 3 mois à peu près. Un rappeur US très jeune commence à devenir une superstar, son buzz monte très fort, il s'exporte peu à peu à l'internationale, puis quelques semaines plus tard il décède tragiquement, d'une overdose ou d'une fusillade. Pop Smoke, décédé la semaine dernière à l'âge de 20 ans, est le dernier de cette triste et trop longue liste.
Comme à chaque fois, l'événement laisse un goût encore plus amer dans la bouche, quand on apprend que le rappeur se met à vendre encore plus depuis sa mort. Pop Smoke ne fait pas exception à la règle, puisque ses streams, depuis sa disparition le 19 février dernier, ont augmenté de 392%. Tout ça malgré un rap assez gangsta, très peu autotuné, qui ne colle pas forcément aux standards US actuels. Le rappeur New-yorkais était d'ailleurs un fier ambassadeur de la drill UK, qu'il essayait d'importer comme une tendance majeure aux USA.
Son catalogue, d'après le Billboard, a gagné en tout 24 millions de vues, avec son hit "Dior" qui a a lui seul pris 5,2 millions de vues. On rappelle que les meurtriers du rappeur, tué par balle à son domicile, n'ont toujours pas été récupérés et interrogés par la police. On n'en sait pas plus sur cette affaire, mais il se pourrait bien que la mort de Pop Smoke ait été causée par un contrat ou un règlement de comptes.