Mercredi dernier, la mère du rappeur, Marlene Simmons, a organisé une conférence de presse avec l'avocat Benjamin Crump afin de témoigner de son inquiétude quant à la sécurité de Kodak Black.
Le rappeur a décrit en détail son expérience dans un post Instagram au début du mois de janvier, il explique avoir été drogué, battu, privé de certains privilèges. Il met en cause plus particulièrement les lieutenants F. Arroyo et Santiago Torres de la prison de Miami. Il écrit : "Lieutenant F. Arroyo veut se venger de moi, je sens que ça a un lien avec le fait que je sois ligoté, frappé et battu deux semaines avant de passer devant le tribunal," en faisant référence à une bagarre datant d'Octobre. Il poursuit, "Santiago Torres abuse de ses pouvoirs au sein de la prison de Miami. Elle a fait de faux rapports sur moi afin d'annuler mon privilège d'avoir un appel en privée par semaine."
Kodak Black a aussi indiqué que sa copine a été retirée de sa liste de visite, les visites avec sa mère pendant les vacances ont été annulées. Marlene Simmons réagit donc et veut se battre : "Je veux m'assurer que mon fils va bien. Je ne veux pas qu'ils tuent mon fils. S'ils le tuent, s'il meurt, je vais me suicider. Mon fils, après Dieu, c'est toute ma vie. Il est tout pour moi."
La mère du rappeur et son avocat avaientt prévu une visite médicale, cependant, quelques heures seulement avant leur rendez-vous hebdomadaire, ils ont été prévenus que Kodak avait été transféré à une prison dans le Kentucky.
Les avocats de Marlene Simmons ont donc annoncé qu'ils allaient poursuivre en justice le Bureau Fédéral des Prisons pour avoir violé les droits des détenus. Ils indiquent que si Kodak se fait frapper par d'autres détenus, sachant qu'il est célèbre, des gardes sont censés assurer sa protection en temps de crise.
En novembre 2019, Kodak Black a été condamné à 46 mois de prison pour avoir falsifié des informations alors qu'il tentait d'obtenir des armes illégalement.