Il le dit lui-même : "je suis en reconversion". "Il" c'est Sinik, rappeur de son état, devenu tatoueur.
Le "Ballon d'or" du 91 a toujours été son propre boss dans la musique, et il continue avec un salon ouvert dans le 14ème arrondissement de Paris.
Dans le bien nommé "Watch My Tattoo", ce dernier distille ses conseils depuis un an et veille sur une équipe composée de maîtres de l'encre, les tatoueurs "Mala" et "Dond'Art".
L'occasion pour le magazine "Street Press" de recueillir les confessions de Thomas Idir -son vrai nom- sur sa nouvelle vie :
"On n'est pas à l'usine, on fume des joints ensemble. J'ai fait de la musique pour ne pas avoir de patron qui me gueule dessus. Mais même si je suis cool, le projet avance quand même. (...) On a dû investir 30 000 euros là dedans, au départ le rap et le tatouage, ça faisait peur aux propriétaires. Ils voyaient les clips et faisaient demi-tour direct. Ils ont cru qu'on allait ramener des bikers en permanence devant le salon".
Cependant, ce dernier ne fait pas totalement l'impasse sur la musique.
Le rap, s'il n'est plus sa principale activité aujourd'hui, reste une passion :
"J'ai dépassé la trentaine. La musique, on est sur une fin de cycle. Le train est passé, je n'ai pas honte de le dire, je suis en reconversion. Ma carrière, je l'ai vécue, c'est cool, mais je ne vais pas me reposer là-dessus".
Sinik avait sorti le 13 avril 2015 son sixième et dernier album, "Immortel II".
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