Freeze Corleone est le rappeur qui a subi le plus d'attaques de la part du monde politique ces 3 dernières années. Il faut dire aussi qu'avec ses textes ultra provocateurs, ses références récurrentes au IIIème Reich, ou au terrorisme, il a le don pour agacer la classe politique. À commencer évidemment par Gérald Darmanin, récemment affiché comme violeur dans une de ses chansons, mais aussi Éric Ciotti et Christian Estrosi qui n'ont pas apprécié une des phases d'un couplet récent de Freeze, dans lequel il rappe "En défense j'suis Kalidou, t'es Lenglet. Burberry comme un grand-père anglais. J'arrive dans l'rap comme un camion qui bombarde à fond sur la...".
Une fin de couplet laissée en suspens, qui, pour les politiques, fait référence à la promenade des anglais, et donc à l'attentat de Nice en 2016. Il n'en fallait pas plus pour mettre en pétard Ciotti et Estrosi, qui ont accusé Freeze Corleone d'apologie du terrorisme. Mais comme Freeze n'a pas fini sa phrase, on se demande bien sur quelle base les deux politiques décident d'attaquer le rappeur.
Communiqué - Freeze Corleone@cestrosi @ECiotti pic.twitter.com/l0PpKvpm5p
— BIG SHONE GFG (@SHONEGFG) February 13, 2024
Freeze Corleone et son équipe ont d'ailleurs fait savoir qu'ils portaient plainte contre les deux hommes politiques pour diffamation à son égard. Dans un communiqué posté sur Twitter par Shone, manager de Freeze, l'équipe rappelle la campagne de dénigrement à l'encontre du rappeur qui dure depuis 3 ans maintenant, en rappelant notamment le triste épisode Universal, qui se désolidarise du rappeur au moment de la sortie de "LMF" mais qui continue de toucher les royalties de l'album.