Avec plus de 24 ans de carrière au compteur, Kaaris est aujourd'hui un artiste accompli. Trois ans après "2.7.0", le rappeur de Sevran a récemment dévoilé son septième album, "Day One". Un projet de 17 morceaux dont des collaborations avec Hamza, SCH, Kerchak et Koba LaD, qu'il défend depuis sa sortie dans divers interviews. Mais personne n'aurait prédit qu'il évoquerait la fin de sa carrière... qui n'est peut-être pas si lointaine que ça.
Invitée par Léa Salamé sur France Inter, Kaaris évoque notamment la perte de sa mère. "C'est impossible de s'en remettre", avoue-t-il. Après les clashs et la justice, l'interprète de "Diarabi" s'est exprimé également sur sa carrière et ce qu'il prévoit pour la suite. "On m’a mis trop de bâtons dans les roues, il faut que je continue. Il y a des choses que je n'ai pas pu faire. Par exemple si j’avais arrêté plus tôt, je n'aurais pas fait les Bercy", explique-t-il. Léa Salamé surenchérit : "Donc, ce n'est pas votre dernier album 'Day One' ?" et Kaaris répond alors : "C’est peut-être l’avant-dernier, c’est possible".
À 43 ans, il est donc peut-être bientôt l'heure pour le rappeur de rendre son tablier. Dans une précédente interview, il évoquait notamment sa relation avec le cinéma, après avoir tourné dans "Braqueurs" en 2015 et "Le Roi des Ombres" sur Netflix en mars dernier. "J’aime bien ce métier mais ce n'est pas facile", avouait-il. Il s'est aussi exprimé sur Hamza : "Quand on est ensemble au studio, on rigole jusqu’à ce que je parte. Il a un sacré humour", avoue-t-il. Kaaris donne aussi son avis sur SCH : "Je suis très très fier de ce qu’il est devenu".