Tory Lanez va bien faire de la prison

Tory Lanez va bien faire de la prison
Une affaire qui remonte en 2020, après que le rappeur ait tiré sur Megan Thee Stallion à la suite d'une dispute.

Après une nouvelle audience, le rappeur ne sera pas libéré sous caution et passera bien par la case prison.

Il va le faire son séjour de prison. Condamné à 10 ans de prison par le tribunal de Los Angeles en août dernier, Tory Lanez a tenté de faire appel. En décembre, il avait été jugé coupable d’agression avec une arme semi-automatique, porte d’une arme non-déclarée et négligence. Jeudi 14 septembre, il comparaissait devant le tribunal. Une nouvelle audience pour décider si le rappeur canadien pouvait être libérer sous soutien afin que son avocat continue de prendre sa défense pour lui éviter cette longue peine. Malheureusement pour le rappeur, le juge de l’affaire a rejeté sa demande et passera bel et bien dix années de sa vie derrière les barreaux : "La requête sera rejetée et la procédure sera conclue", déclare le juge David Herriford.

Pour la journaliste Meghann Cunnif présente sur place lors de l’audience, elle découvre un Tory Lanez souriant après le verdict, malgré la décision finale : "Il a souri à ses partisans, y compris son père et ses amis du groupe de services juridiques Unite the People", déclare-t-elle.

L’affaire remonte en 2020, quand Megan Thee Stallion porte plainte contre son ancien compagnon après qu’il lui ait tiré dessus. Une dispute après une soirée chez Kylie Jenner qui tourne en agression. Le rappeur lui aurait même proposé d’étouffer l’affaire. Sa condamnation peut servir d’exemple pour toutes les femmes victimes qui n’osent pas porter plainte. Le procureur du comté de Los Angeles, George Gascón déclarait même : "Les femmes, en particulier les femmes noires, ont peur de signaler des crimes comme les agressions parce qu'on ne les croit trop souvent pas. Je félicite Megan Pete pour son incroyable bravoure et sa vulnérabilité alors qu'elle a subi des mois d'enquêtes approfondies et de comparutions devant le tribunal où elle a dû revivre son traumatisme et l'examen public qui a suivi."