Il n'y a quasiment pas de feats sur le prochain album d'Orelsan, "Civilisation". Le fidèle Gringe est évidemment présent et l'autre nom que l'on voit apparaître au tracklisting n'est rien d'autre que The Neptunes, le duo de producteurs stars composé de Pharrell Williams et Chad Hugo. Les stars américaines sont créditées sur le titre "Dernier verre". Un rêve éveillé pour le rappeur caennais qui est fan absolu de la musique des Neptunes comme il l'a confié lors de son face-à-face avec les lecteurs du Parisien sans vraiment lâcher d'informations essentielles sur leur rencontre ou sur la façon dont s'est fait le morceau.
"Ils sont sur l’album, oui, c’est fou ! C’est marrant parce qu’on en parle dans le doc. On voit que dans mes premières chansons je les citais, on était archi fans avec Skread, c’est mon groupe préféré et ils ont eu un impact de malade sur la musique actuelle. Mais sur notre collaboration, je ne veux pas trop en dévoiler."
C'est bien dommage parce qu'on aurait vraiment aimé savoir comment cette connexion a été rendue possible et surtout si les artistes s'étaient rencontrés ou s'ils avaient travaillé par mail comme cela se fait de plus en plus souvent. Alors évidemment, les featurings entre Français et Américains sont de plus en plus courants et facilités par la technologie mais on pensait vraiment que les Neptunes, cela faisait partie des "intouchables" pour des "petits" Frenchies et que cela resterait de l'ordre du fantasme... Leur dernière prod en date étant celle du titre d'A$AP Ferg pour le morceau "Green Juice", ça vous donne quand même le niveau de l'exploit réussi par Orelsan et on a vraiment hâte d'écouter.
Orelsan en dit le moins possible
De toute façon, il semble que le rappeur de Caen ait décidé de rester le plus discret possible quant à la confection de son album et sur ce que l'on va trouver à l'intérieur. Dans la même rencontre face aux lecteurs du Parisien, tout juste a-t-il admis qu'il avait beaucoup travaillé et écrit pour réussir à terminer cet opus.
"Je fais énormément de morceaux pour en garder peu. Je prends énormément de notes. Dans mon téléphone, je dois avoir 3 000 pages de notes. Je n’ai jamais vraiment eu l’inspiration facile. Recevoir une musique, écrire dessus toute la nuit et sortir le morceau, c’est mon rêve, mais moi, c’est long, ça prend du temps. Je me suis fait à cette idée que ce serait toujours laborieux."
Cela ne fait que renforcer notre envie d'écouter cet album. Vivement le 19 novembre !