De nouveau arrêté le week-end dernier, on peut dire que Kodak Black déraille complètement. Le rappeur américain et haïtien n’a pas pu assurer le show prévu lors du Rolling Loud Festival 2019, qui se tenait au Miami Garden’s Hard Rock Stadium. En effet, c’est pendant qu’il se rendait sur le lieu de l’évènement qu’il a été interpellé… une énième fois. Alors qu’il plaide non-coupable, Kodak Black risque dix ans de prison.
L’artiste aurait falsifié à deux reprises des documents nécessaires à l’acquisition légale d’armes en 2016. Alors qu’il a rencontré le juge chargé de l’affaire pour la première fois, le rappeur, au nom de Bill Kapri, a aussi appris que sa caution s’élevait à la modique somme de 550 000 dollars… soit de quoi nécessiter la vente de sa villa.
Défendu par l’avocat Bradford Cohen, ce dernier affirme que l’accusé n’avait pas compris l’intégralité questions posées dans les documents officiels, forcément remplis de “termes légaux” qu’il juge non-compréhensibles par des personnes qui ne sont pas avocates. En espérant que Bradford et Kodak arrivent à prouver cette raison… dans le cas contraire, ce dernier encourt jusqu’à dix ans derrière les barreaux, devra régler une amende de 250 000 dollars et faire face à trois ans de contrôle judiciaire.
De quoi alourdir une probable peine de trente ans d’emprisonnement pour le présumé coupable d’agression sexuelle en Caroline du Sud… La suite à suivre, à travers différents procès !
-Anaïs Koopman