Aya Nakamura : son label dévoile les chiffres de son succès

Aya Nakamura : son label dévoile les chiffres de son succès
"Championne de France"

Alain Veille sort les chiffres.

On apprenait ce vendredi 15 mars que le parquet de Paris a ouvert une enquête suite à de nombreuses publications racistes sur les réseaux sociaux visant la chanteuse Aya Nakamura. Cette décision faisait suite à un signalement de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (la Licra) dénonçant ces publications à caractère raciste dirigées contre l’artiste française. 


Aya dispose de plusieurs soutiens dans la musique urbaine, et récemment, son boss à la tête de Warner Music, Alain Veille, a délivré un beau message pour défendre son artiste. Il s’est empressé d’apporter son soutien en montrant des chiffres significatifs et en faisant taire les mauvais penseurs. 


"7 : 7 milliards de streams dans le monde. 
5 : depuis 5 ans l'artiste féminine française la plus streamée dans le monde. 
3 : 3 Accor Arena remplis en 20 minutes. 
1 : 1 Victoire de la musique : artiste féminine de l'année en 2024. Championne de France"
.  Un message clair, net et précis qui relève des chiffres assez impressionnants. Il rajoute en légende : "La famille Warner Music est fière de toi Aya, nous avons grandi ensemble. Les grands artistes bousculent les codes, dérangent, et façonnent la culture. La haine et le racisme ne nous arrêteront pas."


On rappelle la raison de cette affaire d’état sur la chanteuse française : après un dîner à l’Élysée, la chanteuse serait potentiellement celle qui participerait à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris cet été.


Depuis, une vague de haine et de racisme a déferlé sur les réseaux sociaux contre la chanteuse de 28 ans. Ce qui avait particulièrement choqué, c’est cette banderole du groupuscule de l’ultradroite, Les Natifs, avec comme description : "Y’a pas moyen Aya, ici c’est Paris, pas le marché de Bamako". La chanteuse avait réagi sur son compte X :

 


L’association SOS Racisme a également saisi la justice pour entraîner des poursuites vis-à-vis du collectif : "Le but de cette banderole était d’affirmer qu’Aya Nakamura, pourtant artiste française, n’avait aucune légitimité à représenter la France, l’artiste étant renvoyée à des origines maliennes manifestement disqualifiantes aux yeux de l’extrême droite" dénonce l’association.