Il est le rappeur dont l'actu est la plus chaude puisque son dernier album, "NI" est sorti le vendredi 30 alors que les émeutes déchiraient la France suite au meurtre du jeune Nahel, abattu lors d'un contrôle de police à Nanterre. En pleine promotion, il était évident que Ninho allait être interrogé sur ce sujet. L'artiste originaire du 91 a fait face et a répondu franchement aux questions qu'on lui posait comme lors d'une émission face à Léa Salamé sur France Inter. A propos de la bavure et des événements qui ont suivi, il a notamment reconnu qu'il avait "mal à sa France".
"Ouais. Quand même. C'est dramatique qu'un petit de 17 ans meurt comme ça. Les mêmes histoires se répètent depuis 2005. On est en 2023. On n'aimerait pas qu'en 2042 ça aille plus loin. C'est pas bon. C'est pas mon rôle de gérer ça, mais c'est mon rôle de prendre parti, de parler, parce que ça nous touche. Ça touche tout le monde, parce qu'il y a deux côtés. On aimerait que les deux côtés soient rééquilibrés. C'est tout."
🪧 — Ninho s’est exprimé ce matin au micro de France Inter sur l’exécution du jeune Nahel par un policier :
— Booska-P (@booska_p) July 3, 2023
💬 « C’est dramatique qu’un petit de 17 ans meurt comme ça. C’est dramatique. Les mêmes histoires se répètent, non? Depuis 2005, on est en 2023… »pic.twitter.com/upKTvJXNwF
On note d'ailleurs qu'une de ses punchlines que l'on retrouve sur un morceau de SCH, "Prêt à partir" sorti en 2019, "Ils veulent pas que ça brûle comme en 2005, pourtant ils refont les mêmes erreurs" est très très très écouté, à tel point que les chiffres de streaming du morceau ont littéralement explosé depuis le début des émeutes.