FN Meka : le rappeur derrière l'artiste virtuel sort du silence

Il se désolidarise de tout ce qui se passe.

Rien ne va plus pour FN Meka, le rappeur virtuel aux millions d'abonnés sur TikTok. En le sigant, Capitol pensait frapper un grand coup. C'est pourtant tout le contraire qui vient de se produire puisque de nombreux activistes ont crié au scandale et surtout l'avatar dirigé par une intelligence artificielle a été accusé de véhiculer des stéréotypes racistes envers la communauté noire et d'avoir utilisé le n-word. Résultat, tout s'écroule. Le label lui a rendu son contrat et le rappeur Kyle The Hooligan qui se "cache" derrière la voix du rappeur virtuel vient de sortir du silence pour expliquer qu'il avait été "ghosté" par les créateurs de FN Meka lorsque le projet a réellement démarré et qu'il n'a pas jamais été payé pour son travail.

"Je sais que vous avez tous entendu parler de ce truc de FN Meka. Les gens m'ont envoyé des DM. J'essayais de garder le silence parce que je voulais vraiment attendre que ça explose pour de vrai et qu'on s'en prenne à eux. Je pensais que ça allait être une collaboration. Ils m'ont promis des parts dans l'entreprise, des pourcentages, tout ça. Ils m'ont utilisé, ils ont utilisé ma voix, mon son, la culture et m'ont littéralement laissé sans rien. Je n'ai pas reçu un centime. Et pourtant, ils ont obtenu des contrats. Je n'ai participé à rien, à aucune réunion. Donc, honnêtement, je suis content de ce qui vient de se passer, c'est le karma."

FN Meka répond lui-même à la polémique !

Et le plus fou dans tout ça c'est que FN Meka qui, on le rappelle, est totalement virtuel s'est également exprimé sur la situation...

"Honnêtement, ses algorithmes contrôlent les gens. Fn Meka est composé d'une femme noire et d'un mec asiatique avec une voix noire. Les journalistes racistes veulent juste des clics. Nous l'avons dit cela aux journalistes mais ils préfèrent l'ignorer juste pour faire les gros titres. C'est dire la société désespérée et triste dans laquelle nous vivons maintenant."

Attention cependant, les médias américains ne garantissent pas l'authenticité de ces messages et ne savent pas vraiment qui répond à la place de "l'artiste". A nuancer, donc.