Diddy demande l'annulation de son procès pour faux témoignage

Diddy demande l'annulation de son procès pour faux témoignage

Un retournement de situation assez inattendu pendant le procès de Diddy.

On arrive visiblement à un moment charnière du procès de Diddy, qui est évidemment toujours en cours au vu des dizaines de témoins et de prétendues victimes à faire passer à la barre. Et après les témoignages bouleversants de Cassie, on a eu droit à d'autres histoires encore plus folles, avec Diddy qui aurait secoué une femme par le balcon du 17ème étage d'un immeuble. Un témoignage effrayant, mais qui est apparemment complètement faux, raison pour laquelle Diddy et son équipe d'avocat demandent l'annulation du procès.

C'est un mini-coup de tonnerre qui vient donc d'avoir lieu dans le tribunal chargé de l'affaire. Bryana Bongolan, amie de Cassie, avait apporté un témoignage selon lequel elle avait été secouée par Diddy au dessus du vide, mais elle aurait menti, au moins sur la date de l'évènement. L'équipe d'avocats de Diddy, dirigée par Alexandra Shapiro, a évidemment sauté sur l'occasion pour demander une annulation de procès :

Dans ce procès, le bureau du procureur a présenté des témoignages dont il savait qu'ils étaient matériellement faux, ou ils auraient dû le savoir, en rapport avec le fait que Mr Combs aurait secoué Bryana Bongolan par le balcon de l'appartement de Cassie en septembre 2016. Nous demandons donc une annulation du procès.

Le gouvernement savait, ou aurait du savoir, que le témoignage était faux et que Madame Bongolan ne pouvait pas avoir été blessée par Mr Combs dans un appartement de Los Angeles dans la matinée du 26 septembre, ou même le jour avant cela. 

En effet, le gouvernement possède la preuve que Diddy est resté à l'hôtel Trump du 24 au 26 septembre 2016, et il leur était donc assez facile de vérifier que dans cette histoire de balcon, il y avait au moins la date qui était fausse. Les évènements ont-ils bien eu lieu, mais à une autre date ? Ou était-ce un mensonge complet ? Difficile de savoir, mais dorénavant, la Cour a l'obligation de ne plus tenir compte de ce faux témoignage, et pourrait prononcer une annulation du procès au motif que le gouvernement a présenté de fausses accusations lors des audiences. La Coir doit se prononcer à ce sujet dans les prochaines heures.

Un sacré retournement de situation.