Depuis que Snoop Dogg a annoncé être le nouveau propriétaire du mythique label Death Row Records sur lequel il a fait ses débuts, ni les détails de la transaction, ni ceux du contrat n'ont filtré. Aujourd'hui, on en sait un peu plus mais différentes versions s'affrontent sur ce qu'il a vraiment racheté. Le Dogg a, en tout cas, tenu à rassurer les fans et leur dire que Death Row était entre de bonnes mains. C'est tout le sens de son entretien avec Elliott Wilson de Tidal dans lequel il est revenu sur cette acquisitation et sur sa vision.
"Je regardais Death Row en train de se déprécier. Je regarde comment je remets Def Jam dans la lumière, ils sont à nouveau chauds. Les gens en parlent et les artistes signent. Si je peux le faire avec Def Jam, imaginez ce que je pourrais faire avec Death Row ? Contrôler la marque signifie que j'ai toutes les pièces dont j'ai besoin pour faire ce que je dois faire. Des masters à l'édition, à la propriété intellectuelle, du label au logo, tout est à moi."
Effectivement, dans le cadre de l'accord qu'il a signé, Snoop a obtenu le contrôle de la marque Death Row, qui comprend tout, des logos au merchandising en passant par son vaste catalogue d'enregistrements. Mais il y avait un certain nombre d'albums qui en étaient exclus : "All Eyez On Me" et "The Don Killuminati : The 7 Day Theory" de 2Pac n'en faisaient pas partie mais le Dogg espère rapidement trouver un accord avec la succession de Pac.
Il y aurait aussi un souci avec "The Chronic", le premier album solo de Dr. Dre. En effet, un des avocats du bon docteur a expliqué à Complex que Dre était propriétaire à 100% de ce classique. On espère qu'au vu des relations qui unissent les deux rappeurs, ils puissent rapidement trouver un accord.
Avec tous ces morceaux, projets et albums, Snoop a promis qu'il allait tout faire pour certains titres qui ne sont actuellement pas disponibles sur les plateformes devraient rapidement le devenir, en particulier "Deep Cover (187)" de Dr Dre sorti en 1992 qui a présenté le Dogg au monde.
"Je ramène tout ça. Je pense faire un mix de DJ Snoopadelic avec tous les joyaux cachés de Death Row que vous ne pouvez pas trouver. Une fois que je les ai mis dans un mix, vous les avez et vous pouvez vous aussi les mixer comme vous voulez. Je veux les mixer, en parler et vous donner un peu d'histoire."
Mais si Death Row est une part non négligeable de l'histoire du rap mondial, le rappeur de Long Beach regarde aussi vers l'avenir et espère signer de nouveaux artistes à développer, qui ont déjà une certaine base et surtout aucun problème, aucun beef. "Je ne veux pas de ça" a-t-il asséné.
"Je ne veux pas de rappeurs qui ont des problèmes ou des beefs. Si tu as un problème avec tel ou tel quartier, tu ne peux pas être avec moi. Tu dois être capable de faire tout ce que je fais et moi, je peux aller dans n'importe quel quartier, dans n'importe quelle ville. Partout où je veux aller, je peux y aller. Je n'ai pas à m'inquiéter que quelqu'un pense que je lui ai manqué de respect. C'est du business."
On a vraiment hâte que Snoop Dogg mette en pratique sa vision pour Death Row.