Plus jamais certainement, Booba a conscience du poids qu'il occupe à la fois dans le rap, dans les médias ou sur les réseaux sociaux. A ceux qui avaient encore un doute, repenchez-vous sur l'impact de son #Coronatime numéro 1 pour vous en rendre compte. Il y avait invité Ben, un médiateur de la ville de Nanterre pour parler confinement et respect des règles et Bernard Squarcini, ancien directeur du renseignement français pour une discussion plus formelle autour des structures et des conséquences du coronavirus. Booba revient donc pour une deuxième session de Corona Time d’une durée de 30 minutes cette fois. La vidéo commence par une vidéo d’un internaute qui montre que dans le 18e arrondissement de Paris, les règles ne sont pas ou peu respectées et que les entorses sont nombreuses.
Comme pour le numéro 1, Corona Time se divise en plusieurs parties avec deux invités. Le premier est Pierre Loup Mercier, interne des hôpitaux de Paris à Montreuil qui revient sur l’état des forces des "Corona Soldiers". Il revient sur la situation qui est pour l’instant sous contrôle par rapport au début du mois de mars et sur l’équipe médicale qui a été très solide et qui ne compte pas de malades. Du coup, le moral a été bon même si les dernières semaines ont été difficiles. A la question de savoir comment nous, public, pouvons les aider, il confirme que la meilleure des choses c’est rester chez soi. Il nous apprend aussi qu’il faut aérer notre lieu de vie le plus souvent possible pour le virus ne reste pas sur place. "Aujourd’hui, on a environ 150 personnes par jour qui se présentent à l’hôpital. 100 à 120 viennent pour le covid et 40 à 50 nécessitent réellement une prise en charge hospitalière. Il y a de la place pour tout le monde pour le moment."
En attendant le second invité, on voit des images folles de situations que peut créer la pandémie, mais aussi des mèmes à propos du coronavirus, ce qui permet de rester de sourire un peu.
Le deuxième invité est Bernard, ancien ministre et ancien président de l’OM, comme quoi le virus relie les gens… Bernard Tapie ouvre le débat sur un sujet plus vaste. Pour lui, l’épidémie possède un aspect écologique. Pour lui, la destruction des forêts et la pollution. Mais il a de l’espoir. Car pour lui, "il va falloir comprendre comment on s’attaque aux causes et comment on s’attaque aux conséquences ? Les causes, tout le monde les connaît, elles sont totalement liées au climat ! La pollution, le réchauffement climatique." Sa solution ? Que les scientifiques se regroupent et imposent des règles pour empêcher les causes d’épidémies et qu'ils soient très durs sur la question du climat. "Les conséquences, c’est la santé mais c’est au-dessus de ça. C’est aussi la vitesse pour traiter les malades. On nous parle d’un vaccin possible pour l’année prochaine alors qu’avant on aurait dit trois ans. Je garantis qu’avant 6 mois il y aura un traitement efficace." Pour lui, cela va même plus loin, Bernard Tapie pense que "les politiques sont obligés de prendre le taureau par les cornes pour nous sortir de cette merde. Là, on a touché le bout du tunnel."
Booba conclut de la plus belle des manières : "la vie a repris de la valeur".
Il a rarement eu autant raison…