En juillet dernier, le jury rendait un verdict très attendu dans l'affaire Diddy, qui était accusé de trafic sexuel à des fins de prostitution et de quelques autres faits assez graves. Finalement, le boss de Bad Boy Records a été reconnu coupable de deux chefs d'accusation sur 5, mais les deux plus légers, pour lesquels il risque quand même jusqu'à 20 ans de prison. On pensait que ses soucis étaient derrière lui, mais une nouvelle plainte vient d'être déposée contre le boug, par son ancien styliste, cette fois pour agression sexuelle.
Une annonce dont le timing semble millimétré : dans quelques jours (le 3 octobre), Diddy connaîtra la sentence de la justice pour son précédent procès. Mais une fois que ce sera réglé, il devrait donc faire face à de nouvelles accusations, qui viennent cette fois de son ancien styliste Deonte Nash. La plainte a été déposée à Los Angeles mercredi, et le styliste avait déjà témoigné lors du précédent procès très médiatisé de Diddy. Il avait accusé le mogul d'avoir abusé de lui entre 2008 et 2018, lorsqu'il bossait pour lui et Cassie.
Deonte Nash accuse aussi Diddy d'avoir utilisé son influence dans l'industrie du divertissement pour le forcer à rester silencieux, et mentionne plusieurs fois où Diddy l'aurait "peloté", agressé violemment et plus encore.
Après des années d'abus, j'ai enfin trouvé le courage durant son procès criminel, et finalement je suis prêt à porter ça devant la justice. Sean Combs n'a jamais été tenu responsable pour toutes les années de souffrance infligées à moi et à tant d'autres. Aujourd'hui, je suis libre de l'enfermement qu'imposait sa violence, et j'ai retrouvé ma voix. Il est temps que le monde fasse face à la vérité sur les abus horribles que j’ai subis et sur les conséquences terribles des actes de M. Combs dans ma vie. Ses abus ont constamment affecté chaque partie de ma vie, de mon bien-être personnel jusqu'à ma carrière, et ces dommages ne peuvent pas être ignorés.
Une accusation qui arrive donc à pic, au moment où toute l'équipe juridique de Diddy tente par tous les moyens de lui éviter la prison lors du verdict du 3 octobre. Si on était mauvaise langue, on jurerait qu'il s'agit d'un moyen pour influencer la décision du juge qui va décider de la peine. Mais il se peut aussi que la victime présumée souhaite simplement que l'attention médiatique ne se détourne pas trop vite du cas Diddy. En tout cas, les prochaines semaines promettent d'être intéressantes.

























