Si Snoop Dogg est aujourd'hui vu comme le "Tonton Cool" du rap US, à 52 ans, il n'a plus grand chose à voir avec le Snoop des débuts, membre plutôt actif des Crips dans la région de Long Beach, qui aimait déjà fumer de la weed mais qui aimait surtout les énormes bagnoles et les gros flingues. Des flingues qu'il n'hésitait pas à utiliser pour de vrai, pas seulement dans les clips, puisque le jeune Snoop a été arrêté en 1993 avec son garde du corps, et accusé de meurtre, avant même que sa vraie histoire dans le rap ne commence.
Défendu par Johnnie Cochran et plaidant la légitime défense, Snoop Dogg a fini par être acquitté, les juges acceptant l'argument comme quoi le rappeur n'était que conducteur pendant c'est son garde du corps qui ouvrait le feu sur la victime. Mais récemment, dans un nouvel épisode du podcast "Collect Call With Suge Knight", l'ancien boss de Death Row a expliqué que si Snoop s'en était sorti, c'était grâce à lui : "Si je n'avais pas été là, Snoop serait toujours en taule en train de faire sa perpétuité", affirme Suge Knight.
Suge explique ensuite que c'est lui qui aurait suggéré à l'avocat de faire plaider la légitime défense à Snoop en demandant au garde du corps de prétendre qu'il avait ouvert le feu sur la victime en ayant mis des balles de .380 dans son 9mm, pour éviter à Snoop Dogg la prison à vie (les balles de .380 venaient en réalité de l'arme de Snoop). Grâce à un Johnnie Cochran en feu et à une police de Los Angeles ultra-négligente, le rappeur s'en est sorti blanchi.
Suge Knight affirme également dans le podcast qu'un membre du crew de Snoop Dogg avait fini par découvrir la vérité sur cette affaire et tentait de faire chanter Snoop Dogg et son label Death Row, ce qui aurait coûté 6 millions d'euros à Suge Knight. On comprend mieux comment le rappeur a fait pour se sortir de cette affaire de meurtre aussi rapidement !