Aujourd'hui est sorti le dernier album de Nessbeal qui marque son grand retour dans le rap game, "Zonard des étoiles". Un peu de tess, un peu de poésie, on le retrouve comme on l'a quitté, écorché, talentueux, poète analphabète, bref, NE2S dans toute sa splendeur. Et comme il y a d'autres choses qui ne changent pas, il a aussi fait un feat avec Orelsan sur son dernier projet. Ressortons les souvenirs d'ancien combattant du rap game. Alors qu'il enregistre l'album "NE2S" dont Skread est à la fois le producteur et le réalisateur, le rappeur du 94 vit à Caen chez Orelsan car le garage de sa maison est devenu un studio d'enregistrement dernier cri. Ness est aussi à l'aise à Caen comme dans sa cité et les deux artistes forgent une amitié durable, rare dans le rap. La présence du Normand sur le dernier projet de Nessbeal est donc presque une évidence même si Orel a pris une envergure difficilement imaginable à la fin des années 2010. Quand Mouloud Achour l'a interrogé à ce sujet dans l'épisode "Clique" consacré à celui qui est armé d'un Verbal Brolik, Nessbeal n'a pas biaisé quant aux liens qui l'unissent à l'interprète de "L'odeur de l'essence".
"Orelsan c’est une personne, déjà humainement, je l’aime bien. J’aime bien sa pureté, sa nature. Il n’est pas mauvais. Il n’est vraiment pas mauvais. Orel, il m’a fait des pâtes, on a mangé ensemble… J’aime les gens comme ça, les gens vrais. Regarde, je l’ai revu, c’était plus le même Orel qu’avant, mais le mec il est toujours pareil, et ça c’est bien [...] Je vois maintenant Orel c’est plus le Orel d’avant, je me suis dit 'attends'. Mais au final, non au naturel : 'Allo, passe au studio'."
Gentillesse, authenticité et... plat de pâtes, @NessbealNe2s nous parle de sa connexion avec Orelsan dans #CliqueX. Un entretien disponible gratuitement sur myCANAL (pas besoin de compte). pic.twitter.com/yBK9xLCNsi
— Clique TV (@cliquetv) March 23, 2022
Et le résultat, c'est le titre "Tous les jours dimanche" que l'on retrouve sur "Zonard des Etoiles", un feat évident, comme si de rien n'était...
Grégory Curot