Ademo relaxé !

Aucune charge ne pèse plus sur le rappeur de PNL.

Alors qu'Ademo du groupe PNL comparaissait devant la justice pour "usage de stupéfiant", "outrage" et "rébellion" après une arrestation plus que mouvementée le 5 septembre 2020 dans le quartier Alésia dans le 14e arrondissement de Paris, Tarik Andrieu de son vrai nom a été relaxé et aucune charge n'a été retenue contre lui. Il risquait deux mois ferme avec un bracelet électronique.

Rappel des faits. Le 5 septembre 2020, Ademo se trouve à la terrasse d'un café dans le quartier d'Alésia. Il est arrêté alors qu'il roulait un joint. L'interpellation s'est finalement très mal passée car il a résisté à son arrestation. On a vu des images du rappeur menotté et plaqué au sol par plusieurs agents de police. Les vidéos ont fait le tour des réseaux sociaux et avaient embrasé la Toile en quelques minutes suscitant une vague d'indignation devant la violence employée par les forces de l'ordre.

Selon BMFTV.com, le tribunal judiciaire de Paris a retenu une "exception de nullité des procès-verbaux d'interpellation" et relaxe donc Ademo en ne retenant aucune charge contre lui.

Pourtant, lors de l'audience qui s'est déroulée le 14 avril dernier, trois des quatre policiers ayant participé à son arrestation avaient insisté sur les insultes et l'agressivité du rappeur. BFMTV.com publie d'ailleurs cette citation : ""Il voulait se faire interpeller", a avancé Me Thibault de Montbrial, l'avocat de plusieurs policiers, estimant que les images - très partagées - représentaient une "opération tout bénef"."

L'avocat du rappeur, Me Vincent Brengarth, avait tenu à rappeler que PNL n'a "pas une parole, pas un clip" anti-police et avait insisté sur le fait que son client n'avait pas besoin de la "publicité" liée à son arrestation, la qualifiant même de "complètement disproportionnée".

Ademo avait quant à lui explique que c'étaient les policiers qui s'étaient montrés violents alors qu'il ne souhaitait pas faire de vagues.