Ademo : deux mois de prison ferme requis par le procureur

Le procès du membre de PNL a eu lieu.

C’est le 14 avril qu’a eu lieu le procès d’Ademo, plusieurs mois après son arrestation à Paris. Accusé de rébellion, outrage et usage de stupéfiants, deux mois de prison avec sursis ont été requis par le procureur en charge de l’affaire.

La vidéo de l’arrestation du frère de N.O.S avait fait le tour des réseaux sociaux. En septembre dernier, Ademo était en terrasse à Paris avec sa femme et son enfant avant d’être arrêté par la police. Trois agents qui le soupçonnaient de rouler en joint vont alors procéder à son arrestation. Seulement, le rappeur a fait preuve de résistance et l’altercation s’est terminé avec ce dernier plaqué au sol, le tout filmé par des témoins. La vidéo de son arrestation a évidemment fait le buzz sur les réseaux sociaux. Après la remise en liberté du rappeur suite à sa garde à vue, les trois membres des forces de l’ordre ont porté plainte contre ce dernier. Ils ont expliqué avoir été insultés et menacés et l’un d’eux affirme également souffrir du genou depuis l’incident.

Initialement prévu en janvier, le procès avait dû être reporté pour un complément d’information demandé par le juge. En janvier déjà, Ademo ne s’était pas présenté au tribunal et en a fait de même mercredi, comme l’a confirmé une journaliste qui couvrait le procès en en temps réel sur Twitter.

Les trois plaignants étaient eux, bien présents et ont pu raconter leur version des faits. Ils affirment qu’il s’agissait d’un coup de pub de la part de l’artiste au disque de diamant et ont dit recevoir des menaces de mort de la part de ses fans. De son côté le procureur en charge de l’affaire a requis deux mois de prison ferme sous surveillance électronique à domicile, cinq mois de sursis, une amende de 2000 euros et un traitement contre les addictions. Le jugement ayant été mis en délibéré, il faudra attendre le 5 mai pour connaître la peine définitive de Tarik Andrieu (de son vrai nom).