Après avoir été violemment été arrêté dans les rues de Paris, Ademo du groupe PNL a été libéré dimanche 6 septembre en fin de journée après un peu plus de 24h de garde à vue. Il sera jugé en janvier 2021 pour trois délits, possession de stupéfiants, outrage et rébellion.
Libre, Ademo a pu rentrer chez lui. Mais sa garde à vue a permis de lever un peu plus le voile sur les événements du samedi 6 septembre qui ont conduit à son arrestation et à sa mise en détention. Il a été convoqué en janvier 2021 devant le tribunal correctionnel selon les informations de France Info.
"L'intéressé, à l'issue de sa garde à vue, s'est vu délivrer une convocation devant le tribunal correctionnel pour y répondre des chefs d'usage de stupéfiants, d'outrage à personne dépositaire de l'autorité publique et de rébellion", a indiqué dimanche soir le parquet de Paris.
Samedi, Ademo se trouvait à Paris dans le quartier d'Alésia, dans le 14e arrondissement. Il a été contrôlé par la police parce qu'il aurait été aperçu en train de rouler un joint. Les forces de l'ordre expliquent qu'il s'est montré très vite agressif ce qui "explique" la violence de son arrestation, dénoncée par beaucoup de témoins dont de nombreuses personnes ayant filmé la scène que l'on a pu retrouver sur les réseaux sociaux.
Oh l'équipe partagez il s'est fait masser devant son pti garçon et sa femme ????????#Ademo pic.twitter.com/AZebM1yNob
— Rico ???????????? (@arielchn) September 5, 2020
Le Parisien annonce également qu'un policier qui était présent samedi lors de l'arrestation du rappeur de PNL aurait été blessé au genou et envisage de déposer plainte pour “menace de commettre un crime ou un délit contre une personne dépositaire de l’autorité publique”.
Pour le moment, ni Ademo, ni son équipe juridique n'ont tenu à répondre.