L’ingratitude des rappeurs envers les beatmakers, au niveau des points SACEM et de la rémunération, est souvent évoquée en France. Toutefois, il semblerait que l’industrie musicale du pays hexagonal ne soit pas la seule touchée par ces problèmes.
A la différence près que cette fois ce n’est pas un rappeur qui est accusé mais un label historique, à savoir Atlantic Records. A titre informatif, ce dernier compte dans ses rangs Wiz Khalifa, Meek Mill, Lil Uzi Vert et bien d’autres encore.
Pour en revenir au sujet principal, c’est E.Don, appartenant au groupe de producteurs ID Labs (Credit : Snoop Dogg, Juicy J, Ludacris...), qui s’est plaint du travail d’Atlantic Records concernant la rémunération. E.Don a surtout révélé qu’Atlantic avait recours à des pratiques douteuses concernant la qualification des projets afin de rémunérer au minimum les compositeurs.
A titre d’exemple le projet « Khalifa », de Wiz Khalifa, était initialement un album mais Atlantic a décidé de le créditer en tant que compilation. Ce qui implique qu’un producteur tel E.Don, qui avait placé 6 productions, a reçu des rémunérations deux fois inférieures à ce qu’il aurait dû toucher.
Dans la foulée, d’autres producteurs se sont également plaints de leur situation, notamment Sonny Digital qui a indiqué qu’Atlantic Records n’était pas le seul label ayant recours à ce genre de pratique puisque Cash Money est également coutumier du fait.
Moralité de l’histoire : ne faire confiance qu’à sa propre équipe.