Récent invité du podcast animé par Tony Parker sur Spotify, le rappeur belge Damso s'est longuement confié sur plusieurs sujets personnels. Il a notamment regretté ne pas passer assez de temps avec son fils ou avoir eu la haine contre le joueur de basket. Mais, il a aussi parlé de ses débuts dans le rap et de la façon dont il s'est servi de son frère comme modèle.
"Il m’inspirait en fait. Je suis rentré dans ma chambre et j’ai commencé à écrire mon premier texte de rap. Et je me souviens c’était bizarre parce qu’il faut dire des choses et moi je n’étais pas dans ce sens-là. Là où moi je créais des personnages tout le temps, là je voulais rapper ce que j’étais. Donc quand j’ai fait mon premier texte, il a été un peu choqué, car il était un peu personnel à ce moment-là, il ne s’y attendait pas trop."
Et pourtant, comme il le confie également à Tony Parker, les premiers pas de Damso dans l'écriture n'ont pas été faits pour écrire des chansons mais coucher des histoires sur papier, comme un romancier.
"J’ai écrit très tôt, vers 7-8 ans. J’écrivais des histoires, mais comme mon écriture n’était pas ouf, j’aimais bien parce qu’on ne pouvait pas lire ce que j’écrivais."
Dans cette même conversation, Damso s'est également souvenu qu'il avait écrit plusieurs nouvelles d'aventures qu'il a malheureusement égaré dans un train alors qu'il était âgé d'une douzaine d'année.
Dans ce podcast, le rappeur s'est aussi livré sur sa paternité et sur la difficulté à concilier sa vie d'artiste et sa vie de père. Il reconnaît notamment ne "pas être assez présent" dans la vie quotidienne de son fils.
"Ce n’est pas facile. Moi j’aime les moments de qualité. Tu ne peux pas en avoir tout le temps. Ça me fait chi*r de me dire : 'Je vais voir mon fils vite fait'. Non, j’ai envie de le voir...".
S'il reconnaît sa "frustration", il sait aussi qu'à un moment, cette situation va s'améliorer.
"Je pense, qu’à un moment donné, ce sera plus stable. Tu as envie de l’emmener avec toi mais, en même temps, tu trouves que ce n’est pas forcément un bon environnement pour lui et tu as envie qu’il aille à l’école..."