La place des producteurs dans le rap n'a pas toujours été évidente à trouver. Au départ, les DJ's et beatmakers étaient les stars centrales du mouvement mais ils ont peu à peu été remplacés par les rappeurs. Leur travail a eu de moins en moins de reconnaissance, si bien qu'on a pu lire de nombreuses histoires où des beatmakers géniaux se sont fait arnaquer sur un hit, ne touchant presque rien. DJ Quik, un des génies de la G-Funk, semble assez agacé par le fait de devoir tout le temps réclamer des thunes à tout le monde, et il est visiblement en train de craquer.
En effet, le légendaire producteur de G-Funk proche de Death Row notamment, s'est filmé en train de brûler un chèque que lui a envoyé le label, car il est offensé par son montant. "Je ne suis pas content. Je suis offensé par le montant de ce chèque de Death Row, étant donné tout le taff que j'ai fait pour ces fils de p**e. J'ai l'impression qu'il n'y a pas de respect. Tout ce que j'ai fait pour Tupac, le taff que j'ai fourni sur le projet Tha Dogg Pound. Devil, tu es une p**e", affirme le DJ, avant de commencer à mettre le feu à son chèque.
Quik burning his Death Row royalty check and demanding his credit for:
— max (@dubmaxx) April 30, 2021
Nelly - Hot in Herre
Kendrick Lamar - King Kunta
R. Kelly - Home Alone
2Pac - All Eyez on Me
50 Cent - In Da Club + If I Can't pic.twitter.com/v2Gc20tsat
Juste après, il commencera également à réclamer de l'agent pour des classiques de Nelly, et même de Kendrick Lamar ("King Kunta" apparemment) : "Je veux mon argent, je veux le crédit qui me revient pour tout ce que j'ai fait dans cette industrie. Aucun manque de respect pour Kendrick. Les gars de TDE, je vous aime vous êtes géniaux. Mais le fait que j'ai laissé mes crédits pour King Kunta, c'est fou". On a du mal à savoir si les personnes et structures mentionnées lui doivent vraiment des sous, ou s'il a donné des coups de mains gratuitement en négociant très mal ses contrats. On ne devrait pas tarder à en savoir plus !