Une fois n'est pas coutume, 50 Cent a reconnu ses erreurs et n'a blâmé que lui (enfin presque) concernant les carrières de ses anciens partenaires du G-Unit, Tony Yayo et Lloyd Banks qui n'ont pas été au bout de leur potentiel et qui aurait atteindre d'autres sommets, plus élevés.
Dans son dernier livre, "Hustle Harder, Hustle Smarter", Fifty consacre un chapitre à ses anciens camarades Lloyd Banks et Tony Yayo et, chose étonnante quand on connaît le personnage, c'est à lui qu'il reproche que les carrières de ses protégés de l'époque n'aient pas décollé comme il l'espérait. Enfin, au début...
"J'ai toujours pensé que, peut-être, si j'avais un meilleur boulot avec Banks et Yayo en leur enseignant comment évoluer et changer leurs habitudes, ils seraient mieux placés qu'ils ne le sont aujourd'hui."
Dans ce passage, il explique aussi qu'ils avaient tous les deux un "potentiel non exploité". "J'ai eu beau le bousculer, Banks préférait rester sous son porche à regarder le monde", a-t-il ajouté.
"Les choses devaient venir de lui mais plutôt que de sortir et de les obtenir, il restait là. Je n'essaie pas de tuer son personnage mais le gars s'est tatoué "Lazy Lloyd" sur son bras. Il porte littéralement sa paresse sur lui".
50 Cent aurait ensuite explique à Lloyd Banks d'utiliser Internet les réseaux sociaux à son avantage mais le rappeur aurait refusé sous prétexte que ni Tupac ni Biggie ne l'aurait fait. C'est à ce moment-là que Fifty aurait compris que Banks avait atteint son maximum.
"Quand il m'a fait ce commentaire, j'ai réalisé qu'il était allé aussi loin qu'il le pouvait. En fait, ce que j'ai pensé exactement, c'est que c'était quelqu'un sur lequel je ne pouvais plus investir ni une minute ni un dollar."
Le producteur de la série "Power" a eu une réaction un peu différente avec Tony Yayo.
"Si j'avais une embrouille avec un autre artiste, la réaction de Yayo était : 'allons lui tirer dessus'. Parce que ça aurait été sa réponse si c'était arrivé dans la rue. J'ai dû lui répéter des centaines de fois qu'on ne pouvait pas faire ça parce que plus rien ne fonctionnerait si nous nous contentions de faire ce genre de conneries".
Selon 50 Cent, ce sont, entre autres, les raisons qui ont forcé la séparation du G-Unit tandis que chacun prenait ensuite son propre chemin.
Une vision intéressante qui éclaire d'un jour nouveau la fin d'un crew talentueux mais qui montre que même si 50 Cent sait faire son autocritique, il charge quand même un peu ses anciens camarades. On ne se refait pas...