La phrase d'Alonzo sur un retour des Psy4 de la Rime a fait l'effet d'une bombe il y a quelques jours. Générations a eu la possibilité de parler au Papé pour savoir si un projet des Psy4 était réellement envisageable. Le Marseillais a été franc et direct : "Pas dans l'immédiat" avant de développer.
Rappelons que la rumeur est venue d'une interview donnée par Alonz' à M6 Musique dans le cadre de la promotion de son dernier album, "Stone". Dans cette entretient, il a eu cette phrase qui a mis le feu aux poudres : "Je pense, alors la date je ne sais pas, qu’on va sûrement, si Dieu le veut, refaire un album avec les Psy4 de la Rime, c’est-à-dire Vince, Sopra, en pensant fort à Sya Styles". Or, depuis la mort de Sya Styles, Soprano a toujours déclaré le contraire et qu'il serait difficile d’imaginer un projet des Psy4 de la Rime sans leur architecte et DJ. Comme on en voyait pas Sopra et Alonz' s'opposer sur un tel projet, on a directement posé la question au Papé.
A chaque album, que ce soit Sopra ou moi, on nous pose la question et à chaque fois, on est très vague sur ce sujet. Je ne sais pas pourquoi cette fois, ça été pris de manière très ferme. Pourtant, on est très clair là-dessus. Aujourd’hui, ça fait quelques années qu’on a perdu le grand Sya Styles et c’est très difficile pour nous de rentrer en studio car il était la colonne vertébrale du groupe, le compositeur et le réalisateur des albums. Je ne sais même pas, si on rentrait en studio aujourd’hui, quelle couleur aurait un album Psy4 car c’est lui qui rapportait le côté musical.
Ça le mérite d’être clair et si cela doit certainement faire de la peine aux fans des Psy4 de la Rime, le Marseillais avait envie de remettre les points sur les i. L’idée n’est pas abandonnée mais ça ne sera certainement pas pour tout de suite.
Mais c’est vrai que, peut-être en 2025 ou en 2030, peut-être qu’on refera un album puisqu’on n’a jamais été un groupe dissous, on est toujours très proches. Peut-être alors qu’il nous prendra l’envie de faire un album mais je n’ai jamais affirmé qu’on était rentré en studio et qu’on avait déjà quatre ou cinq titres de prêts. Ce n’est pas vrai.
Grégory Curot