Kanye West continue de craquer...

Il tient à nouveau des propos gênants sur la communauté juive.

Kanye n'en finit pas de faire l'actualité. Cette fois, ce sont deux de ses interviews qui font polémique, l'une datant de la semaine dernière, l'autre de 2018. 

Depuis quelques jours, Kanye West est accusé d'antisémitisme. Et suite à la diffusion hier sur les réseaux sociaux de plusieurs scènes coupées de son interview avec Fox News datant de la semaine dernière, cela ne risque pas de s'arranger. Pendant l'une de ces séquences, Kanye tient à nouveau des propos louches, expliquant notamment que le planning parental a été créé par le KKK pour "contrôler la population juive"

Et ce n'est pas le plus choquant. Invité sur le podcast Ringer Higher Learning, l'animateur Van Latha Jr. est revenu sur son interview avec Kanye West sur Fox News en 2018, celle durant laquelle le rappeur avait affirmé que "l'esclavage était un choix". Le journaliste affirme que plusieurs séquences avaient à l'époque été coupées de l'interview, en raison de certains propos tenus par Kanye.

"La raison pour laquelle ils ont retiré cette partie de l'interview, c'est parce que Kanye disait qu'il aimait Hitler et les nazis. Il a dit quelque chose du genre "J'aime Hitler, j'aime les nazis", quelque chose dans ce genre-là. Si je me souviens bien, puisque ça fait longtemps, je lui ai répondu "12 millions de personnes sont mortes à cause du nazisme et d'Hitler et de tout ça", et puis je suis revenu sur ses propos sur l'esclavage. Tout ce moment-là, ils l'ont retiré de l'interview pour une raison quelconque. Ce n'était pas ma décision". 

Un témoignage qui ne risque pas de jouer en la faveur de Kanye West, en pleine tourmente depuis son défilé Yeezy à la Fashion week de Paris pendant lequel il portait un t-shirt "White lives matter".

Le musée de l'Holocauste de Los Angeles a en tout cas déjà réagi à toutes ces accusations sur Instagram, invitant Ye à venir les rencontrer. 

"Les mots comptent et les mots ont des conséquences. Nous vous invitons à venir nous rendre visite au musée pour comprendre à quel point les mots peuvent inciter à d'horribles violences et à des génocides."