Après le ministre de l'Intérieur et plus d'une cinquantaine de parlementaires, Freeze Corleone doit faire face à une nouvelle opposotion, celle d'Eric Dupont-Moretti, le ministre de la justice qui a condamné les propos antisémites du rappeur.
Freeze Corleone est vraiment dans l'oeil du cyclone. Il est déjà visé par une enquête pour "provocation à la haine raciale" et "injure à caractère raciste" et fait l'unanimité contre lui, au moins dans la classe politique où tout le monde veut le faire taire. Alors que la Licra a joué les lanceurs d'alerte, Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur a rebondi et demandé à ses services de réfléchir à des sanctions tandis que de nombreux parlementaires s'indignaient dans un communiqué des lyrics de Freeze. Hier, un poids lourd du gouvernement est rentré dans la mêlée en la personne du garde des sceaux, Eric Dupont-Moretti qui a été interrogé à l'Assemblée Nationale sur le sujet.
"L’imaginaire est le dernier refuge de la liberté et l’art est un espace formidable de liberté", a répété le ministre de la Justice. Mais il a toutefois précisé qu'en "aucune façon", l'art ne pouvait être "le paravent permettant en toute impunité la haine et l’apologie du nazisme". Pour le célèbre avocat, la musique ne peut être un prétexte à déverser "des tombereaux d’insultes antisémites qui donnent envie de vomir", a-t-il conclu.
Une réaction attendue et demandé par beaucoup d'hommes politiques et de parlementaires comme la députée Danièle Hérin qui avait interpellé le ministre sur Twitter.
Face à la vidéo antisémite et négationniste de "Freeze Corleone", nous, députés de la Nation, refusons l'intolérance et voulons #Nerienlaisserpasser
— Danièle Hérin (@Daniele_herin) September 17, 2020
Nous demandons au Ministre de la #Justice @E_DupondM d'agir pour que l'auteur de ce clip abject soit puni . pic.twitter.com/4ZfA2ivh8D
Freeze Corleone n'a pas pour l'instant pas réagit à toutes les accusations proférées contre lui.