Bling, bling, Hip hop’s crown jewels

Le terme Bling Bling désigne tout ce qui brille, qui est clinquant. Enormes colliers, bagues, diamants, certains rappeurs multiplient les signes extérieurs de richesse. Mais cette pratique ne date pas d’aujourd’hui. L’auteur de ce livre fait l’historique de cette mode en commençant par nous ramener 25 ans en arrière, là où tout a commencé.
A la fin des années 70, début 80, les rappeurs essayaient de se démarquer de la masse, par tous les moyens: chaussures lunettes de soleil, chapeaux, casquettes, marque de vêtements. Les premiers à l’avoir compris sont Africa Bambaataa, Grand Master flash ou encore les Cold Crush Brothers.
De Kurtis Blow à Jay-Z, en passant par Run DMC, LL Cool J, Big Daddy Kane, Slick Rick…c'est toute une génération, qui va porter des bijoux de plus en plus gros. A la fin des années 80 des artistes apportent un discours plus conscient et rejettent cette représentation des rappeurs comme Public Enemy, ATCQ, Queen Latifah.
Ces dernières années, c’est l’émergence du Dirty South qui donne un second souffle au bling bling et l’envoie même dans une autre dimension avec des Grillz ornés de diamants et les indispensables Pimp Cups, des coupes énormes personnalisées et incrustées de diamants dans lesquelles boivent les stars.
C’est un ouvrage très complet, avec de nombreuses photos de tous ces artistes qui ont contribués ou qui contribuent encore à l’essor du hip hop. Ce livre comporte également de nombreux entretiens avec Slick Rick, Run, Chuck D, RZA, Ghostface Killah, 50 Cent, Lil Jon et bien d’autres…
Minya Oh a été journaliste pour divers magazines comme The Source, Vibe, XXL ou encore Glamour. Aujourd’hui, elle travaille sur la station de radio Hot 97 mais aussi sur VH1.