Booba sera jugé pour injures racistes et cyberharcèlement par le tribunal de Paris

Booba sera jugé pour injures racistes et cyberharcèlement par le tribunal de Paris

Le procès de Booba pour injures racistes et cyberharcèlement est prévue au mois de décembre.

Booba commence à avoir l'habitude de faire des allers-retours au tribunal. Depuis le début de sa "guerre" contre les "influvoleurs", Kopp a de nombreuses fois été la cible de plaintes pour "cyberharcèlement", notamment par Magali Berdah qui l'accusait d'inciter ses fans à venir l'emmerder. Une affaire qui n'a d'ailleurs pas l'air terminée. En tout cas, on dirait bien que les gens ont trouvé le filon pour lui prendre de la thune : B2O vient d'être cité à comparaître, accusé d'injures racistes et de cyberharcèlement à nouveau, et devra se présenter devant le tribunal de Paris en décembre 2025.

La date de l'audience a été fixe au 3 décembre exactement et jusque là, Booba a été placé sous "contrôle judiciaire" avec interdiction d'entrer en contact avec les victimes. Il a également été obligé de s'acquitter d'une caution de 10 000 euros, qu'il doit fournir sous 15 jours. Concernant les victimes, il y en a deux. Le premier est un essayiste nommé Tristan Mendès France, qui a été moqué à plusieurs reprises de la part de Kopp, notamment sur son nez : "il est nez avant la honte", ou encore "nezfaste", a écrit le rappeur sur Twitter. Pas de chance, il s'avère que la personne est juive, et que les moqueries ont donc été perçues comme antisémites.

Booba se retrouve donc dans une position un peu inédite : accusé par de nombreux haters un peu bêtes d'être juif, il se retrouve également soupçonné d'antisémitisme par la justice. Tristan Mendès France affirme pourtant ne pas être à l'origine de la plainte. Concernant la deuxième plainte, elle provient d'une journaliste nommée Linh-Lan-Dao et elle évoque des insultes en raison de son origine : Booba aurait tweeté une capture d'écran de son profil en ajoutant la légende "Les basics ou un strip poker sans cartes autour d’un bon wok de légumes".

Pour cette deuxième victime, il y a donc à la fois les faits d'injure aggravées par la discrimination, et également de cyberharcèlement. Les risques pour Booba sont de 45 000 euros et un an de taule pour la première victime, et 30 000 euros ainsi que 2 ans fermes dans le deuxième dossier. On précise cependant que les peines de moins de deux ans sont très rarement effectuées dans notre pays, surtout lorsqu'elles sont prononcées à l'encontre de célébrité. Rendez-vous le 3 décembre au tribunal de Paris pour être fixés !



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